134- EX S. C. CONCILII

comme avant, de protester contre la violence qui m'a été faite, et de déclarer que je ne voulais pas de ce mariage contre lequel je me révoltais. Je ne voulais m'engager à quoi que ce soit. Je ne croyais pas contracter un engage- ment valide ».

Hanc vero Gustaviae repugnantiam contra virum et m a - trimonium confirmant eiusdem mater aliique testes. Ita ma- ter testatur: « La proposition (du mariage) n'a pas été ac- ceptée volontiers par ma fille... J'ai d'abord usé de la per- suasion lui disant que ce mariage était avantageux pour elle. Elle me répondait: Maman, non, ne me marie pas.. . elle disait que elle se mariait à contre coeur... M.r Sera- phin a été agréé comme fiancé quinze jours avant le ma- riage. Pendant ces quinze jours, il est venu à la maison quatre ou cinq fois au plus pour régler les questions maté- rielles du mariage. Il était bien reçu par moi vu que cela, m'allait ; mais ma fille restait indifférente et froide, elle était comme une idiote ». Et testis Maria Mayer affirmat : « J'ai entendu dire plusieurs fois à mon père et à ma mère que peu avant le mariage, mon père étant venu dans la famille... Gustavie se jeta à ses genoux en disant avec larmes qu'on la forçait à se marier, que sa mère l 'o- bligeait, que mon père fit des observations à Ja mère qui répondit: c'est trop tard, j ' a i donné ma parole ». Eadem referunt actricis frater, ac plures testes, qui omnes uno ore proclamant Gusta viam, matrimonium cum Seraphino maxime perhorruisse.

Sed, prosequuntur oratores, si Gustavia huiusmodi nu- ptias detestabatur, mater e converso illas firmiter voluit. Actrix: « Ma mère avait donné sa parole sans même con- sulter, elle se croyait obligée de tenir son engagement elle suivait en agissant ainsi sa nature impérieuse »... Ipsa- met mater fatetur : « Son frère me disait qu'il ne voyait pas que ce mariage fut un avantage pour elle. Je répon- dais c'est inutile je l'ai dans ma tête ! 1 »

Ulterius patroni gravitatem incussi metus probare sata-