Appendix II.

17. Potius validissimum argumentum ad probandam hu- iusmodi potestatis existentiam desumitur ex celebri Consti- tutione BENEDICTI XIV Dei miseratione, ubi, licet non habea- tur explicita et formalis definitio rei, tamen, uti observat WERNZ : « Si R. P. careret potestate illa dispensandi in ista Constitutione disciplinari non solum errasset in fide circa li- mites suae potestatis, sed etiam contra bonos mores stabi- liendo formam quamdam legalem dissolvendi matrimonium valide et celebrandi adulterinas nuptias. Cfr. Wilmers, De Chri- sti Ecclesia, p. 472, de infallibilitate Ecclesiae in disciplina generali sancienda » (Ius Decretalium Tom. IV,\ Ius matri- moniale Ecclesiae catholicae, Romae 1904, n. 698, nota 40);

Quare concludendum est: « doctrina de iure R. P. sol- vendi matrimonia rata, licet expresse et formaliter nondum sit definita, tamen est adeo certa ut contraria opinio ne- dum probabilitate careat, sed etiam a viro catholico non iam ulla ratione sustineri possit » WERNZ (L c).

(Sequitur) B. Melata.

« Le dit sieur Cardinal d'Ascoli fist faire des copies des dites escritures.. .

et en envoya à chacun de n o u s , en nous faisant à sçavoir que le Mardi e n -

suivant.. . la Congrégation se t iendroit chez luy. Le quel jour venu, nous n o u s

trouvasmes tous quatorze en son logis, où fust premièrement mis en délibéra-

tion , s'il y avoit m o y e n de proceder à ceste dissolut ion de mariage par voie

de justice... ou bien s'il estoit beso in de prendre la voye de grâce et de dispence . . .

Et fut résolu quant à ce, qu'il n'y avoit point de m o y e n de parvenir à la dite

dissolution par voye de justice.. . Cette resolution estant ainsi par nous prise ,

nous commençasmes à traiter de l'autre voye à sçavoir de la dispense, sur q u o y

se présentèrent trois difficultez. La premiere et la plus grande : si par les

escritures qui avoient esté produites , il estoit suffisament prouvé, que le mariage

n'eust point esté c o n s o m m é . La seconde . . . s i le Pape pouvoi t dispenser sur

un mariage bon et va lab le , n o n toutefois c o n s o m m é . La trois ième. . . s'il y

avoit causes justes et raisonnables pour octroyer la dispense. . .

« Quant au deux autres quest ions, nous nous trouvasmes tous d'accord, à

sçavoir quant à la seconde , que jaçoit que le Pape ne puisse dispenser en un

mariage valable et c o n s o m m é , s i e s t - ce qu'il peut dispenser en un mariage v a -

lable e t n o n c o n s o m m é

« La conc lus ion fut que si les parties se contentoient d'avoir la dispense