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qu'on lui a imprimé. Je n'ai rien entendu et rien remarqué de particulier, quand elle a répondu au prêtre. Elle n'a, à cette occasion, manifesté ni plaisir, ni rien du tout ». Et vice-parochus, qui matrimonio astitit, qua parochus proprius refert: « Je me rappelle très bien qu'à la sacristie, quand est venu le moment de signer l'acte, personne ne parais- sait triste pas plus la mariée que les autres : et que le Oui sacramental a été prononcé par elle, comme le prononcent toutes les nouvelles mariées ».

Insuper actrix asserit: « Au milieu des parents et des invités je protestai contre la violence qu'on me faisait, dé- clarant que je ne voulais pas me marier; que je ne vou- lais pas épouser M.r Seraphin » ; sed quaerit orator cur ne- minem ex his ad examen adduxerit. Mortui omnes haud vi- dentur. Nam ipsamet Ioanna testatur : « Mes témoins (in celebratione matrimonii) étaient mon père nourricier (defun- ctus) et un dernier frère de mon père, qui doit vivre en- core ».

Imo, pergit defensor, nemo facile credet municipii prae- sidem ac Ioannae parochum operam suam matrimonii na- vasse, si vera Ioanna narraret, cum inquit : « Je n'ai cessé, pendant la double cérémonie comme avant, de protester con- tre la violence qui m'a été fait, et déclarer que je ne vou- lais pas de ce mariage, contre lequel je me révoltais ».

Rursus Gustavia testatur : «M.Ile Jeanne Girard était ma fille d'honneur (in matrimonii celebratione). Elle m'ai- mait bien ». Alibi eamet Gustavia renuntiat: « Je n'avais qu'une amie M.Ile Jeanne Girard à qui je confiais tout ». Iamvero, ait defensor, verisimile haud est, Ioannam Girard ab officio « fille d'honneur » minime refugisse, si scivisset se per hoc amicam dulcissimam ad baratrum maiorum im- pellere.

Praeterea inter illos invitatus fuisset etiam actricis « père nourricier». Gustavia etenim refert: « Mon pére nour- ricier M. Frèjus Camille, aujourd-hui décédé, invité à ma noce, arrivé la veille ». Ergo Canditus Fréjus propriis ipse

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