PARISIEN. 207

Haec facta autem confirmat defensor ex iuratis testium depositionibus. Ita mater sponsi retul i t : «Mlle de Pizzaro était protestante. Je le fis observer immédiatement à mon fils, qui me répondit: Oh! mais elle se fera catholique: J'avais, du reste, averti mon fils que le changement de re- ligion de Mlle était une condition absolue, sine qua non, immuable de son mariage avec lui. C'était d'ailleurs aussi la condition qu'il mettait lui-même à son mariage.... Je sais très bien quelles étaient les intentions de mon fils. Il ne voulait épouser^Mlle Palmyre qu'à la condition qu'elle se ferait catholique ».

Cui concordat ipsiusmet sponsae avia, cuius testimonium faciendum esse dicit defensor, quia agitur de femina pro- testantica, quae nonnisi veritate ducta non deposuisset ad- versus nepotem, nec, saltem indirecte, contra propriam se- ctam. Ait enim : « Monsieur Bernard ayant fait du chan- gement de religion une condition absolue. Ma petite fille Palmyra s'y est prêtée, et ma fille également. A partir de ce jour, ma petite fille à fréquenté l'église catholique et ma fille l'y accompagnait. C'était à la paroisse du Vésinet. Ma petite fille tenait beaucoup à ce mariage et aurait tout ac- cepté à n'importe quelles conditions pour jouir de la liberté de femme mariée. Cette condition ayant donc été posée, Mlle Palmyra ma petite fille, l'a acceptée et a commencé à la remplir de la façon que je viens de dire, en fréquen- tant l'Eglise catholique ».

« Je suis sure, ait soror actoris, qu'il avait demandé comme condition absolue à son mariage le changement de religion de Mlle Palmyre. . . mon frère a dit plusieurs fois à ma mère, qui elle-même me l'a répété, qu'il ne se ma- rierait avec Mlle Palmyre que si elle se faisait catholique ». Et Dña Eugenia Couvreux testatur : « Le changement de religion était une condition absolument exigée ». Concinunt Leonides Prévotaux, Tomas, et Clement Couvreux.

Probata existentia conditionis, ulterius defensor affirmat adiectam conditionem per abiurationem Palmyram non im-