208 EX S. C. CONCILII

plevisse. Equidem, refert orator, ex testimoniis Curiae Ver- salien, et Parochi du Vésinet emergit, nullum vestigium in illis archiviis repertum esse circa abiurationem Palmyrae; ita pariter ex testimonio celebrationis matrimonii a Paro- cho tradito. Similiter testes omnes nec vidisse nec audisse aut scivisse de abiurationis exequutione testati sunt. Imo ipse Parochus Matri Sponsi expressit: « Ce n'est pas la peine, je pense que la communion équivaut à l'abjuration ».

Neque, pergit patronus, Palmyra fidem catholicam sin- cere et ex animo in se recepit ; sed dumtaxat ad bonam fidem Sponsi eiusdemque parentum eludendam, interdum ad ecclesiam catholicam Oppidi se contulit, sacramque Syna- xim semel excepit.

Reque vera de mala fide sponsae loquens defensor, re- colit quod ipsa in epistolis ad virum missis, haud favora- bilem se ostendit erga catholicam religionem. Ita in qua- dam epistola asserit : « Je vous trouve vraiment ignorant en ce qui concerne la religion protestante ; mais sachez donc et pour jamais, que ce titre porté si fièrement autrefois, et que j ' a i banni de mon blason, me permet dès aujourd'hui d'être considérée comme catholique ». In altera epistola affirmat : « J'ai été ce matin à la messe, et j 'a i bien prié pour vous. Comme il faut que je vous aime, chéri, pour aller m'agenouiller, dans cette église qui m'a fait tant de mal ! Enfin, j ' a i promis d'y passer une année, je tiendrai ma promesse ». Item in epistola diei 30 Iunii asserebat : « J e me suis levée de bonne heure, afin d'accomplir ma promesse si pénible, que je vous ai faite, d'aller chaque Dimanche à la messe ».

Quocirca, pergit orator, Palmyra nec errores sectae pro- testanticae ullo modo abiuravit, sed decipiendi et matrimo- nium contrahendi tantum gratia ecclesiam catholicam in- terdum petiit, sacramque Synaxim semel excepit. Ad rem testis Eugenia Couvreux deposuit: « Je sais seulement, parce qu'elle (Palmyra) me l'a dit, qu'elle s'était faite Ca- tholique, pour se marier avec Mr. Bernard, mais qu'elle