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n'en remplissait pas les obligations. Quand on me deman- de si je vais à la messe, je réponds affirmativement, mais en réalité je n'y vais pas ». Concinit ipsiusmet Palmy- rae avia, quae fatetur : « qu'il n'est pas à ma connais- sance, non plus, que jamais il y ait eu, pour ma petite fille, une cérémonie quelconque d'abjuration du catholicisme pendant que, de fait, elle pratiquait le protestantisme, et que même elle fut admise à la scène ». Et Dna Maria Cou- vreux affirmat : « Pour faire le mariage, elle aurait em- brassé n'importe quelle religion ou s'en serait passée tout â fait ».

Huc perducta oratione, patronus queritur quod parochus loci Vésinet, absque ulla abiuratione, sine debita proprii Episcopi venia, leviter imprudenterque Palmyram ad sa- cram Synaxim recipiendam admisit. Imo, iuxta oratorem talia abnormia parochus iste expressit, ut nonnisi a sacer- dote vel prorsus mente capto vel in impiotate prolapso di- cere possint.

Refert enim defensor, quod mater sponsi, cum parochum sciscitasset an Palmyra fidem catholicam recepisset, hanc responsionem habuit : « Que je prenais la chose très a coeur; que Mlle Palmyre était très instruite de la religion et qu'il y avait peu de différence entre ses croyances et les nô- tres ». Palmyrae vero Parochus ita al locutus est : « Mon enfant, m'a- t - i l dit, priez Dieu avec nous puisque tel est le désir de votre future famille, et de votre fiancé. Ecri- vez-moi une lettre comme quoi vous vous engagez à sui- vre la religion catholique, mais ne faites aucun acte visi- ble qui vous prive de retourner dans votre église primitive si vous n'épousez point celui que vous aimez ». Tandem eadem viri mater iterum parochum interrogans, an Palmyra abiurationem emisisset, Parochus ei reposuit : « Ce n'est pas la peine, je pense que la communion équivaut à l'abju- ration ».

Quocirca, infert advocatus, parochus sponsum eiusque matrem in errorem induxit, eosque adduxit ne amplius a

Acta, Tom. XXXIV. fase. CD. 14