214 EX S. G. CONCILII

A NIMADVERSIONES DEFENSORIS S. VINCULI. E X adverso v in- culi Defensor non negat, initio Vedastum expressam con- ditionem abiurationis exegisse, at contendit ab hac condi- tione ipsum Vedastum resiliisse, iis contentum quae Pa l - myra iam praestiterat ; quocirca affirmat matrimonium abs- que ulla conditione initum esse. Et ad hoc probandum l i - teras refert, quas per duos illos annos matrimonialis t r a - ctatus Vedastus et Palmyra inter se mutuati sunt.

Sane die 24 martii 1889 Vedastus ad Palmyram scri- bebat : « Je viens d'écrire à Monsieur le Curé du Vésinet, je vous envoie la copie de ma lettre ; vous pourrez juger combien votre pensée me ronge le cœur et combien je souf- fre loin de vous ». Enunciata epistola, ad parochum missa, sequentis est tenoris : « Je viens donc, mon Père, vous prier d'être mon protecteur auprès de mes parents en obte- nant le consentement qu'ils refusent... si seulement vous pou- viez obtenir d'eux une parole d'espoir, mon coeur serait joyeux.

« Cette jeune fille, il est vrai, est protestante, je crois vous l'avoir dit le jour ou j ' a i eu le plaisir de m'entrete- nir avec vous, mais avec votre enseignement et vos bons- conseils, elle abjurera et se fera catholique, et plus rien pourra entraver mon mariage si ce n'est la richesse.

« Que ma bonne Mère sache pardonner, Dieu sera là pour veiller sur notre petit ménage et elle aura deux en- fants qui la béniront et qui l'aimeront bien. Travaillez, donc, mon Père, à ramener cette brebis égarée pour con- tribuer à mon bonheur futur, mon avenir est entre vos mains ».

Die 26 praefati mensis, idest duobus post diebus iterum ad eandem Palmyram scribit: « Priez bien, chère amie, pour votre fiancé, qui ne vit que pour vous. Travaillez à vous faire catholique, j 'aurai un grand plaisir le jour où j 'appren- drai que vous avez pris ma religion... ce sera le commen- cement de mon bonheur... bonheur que j 'attends entière- ment de vous ».

Palmyra vero ad Vedastum die 30 eiusdem mensis re -