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concerne la religion protestante ; mais sachez donc et pour jamais, que ce titre porté si fièrement autrefois, et que j ' a i banni de mon blason, me permet dès aujourd'hui d'être con- sidérée comme catholique... Je consens à faire l'abjuration publique, et avant notre mariage, si Mme votre mère foule aux pieds son egoiste ambition, en accédant à notre bon- heur, et en permettant que vous assistiez à cette triste cé- rémonie.

Die vero 8 Iulii 1889 Palmyra ad Vedastum scribit: « Inutile de faire parler le Curé de Bizerte, qui ne pour- rait annoncer à vos parents qu'une seule chose, c'est que jamais, jamais entendez-vous, je n'abjurerai ma religion. On s'est conduit très mal dans votre Eglise, vis-à-vis de moi, aussi si je vais régulièrement à la messe c'est parce que je l'ai promis.

« Choisissez donc entre vos parents ou votre fiancée et ne me faites plus le chagrin de me parler de votre fa- mille... Adieu, je vous aime toujours, et suis bien triste de vous causer de la peine, vous devez comprendre qu'il ne peut pas en être autrement ».

Quocirca, advertit vinculi defensor, post hanc explici- tam Palmyrae epistolam Vedastus, praeterquam quod ma- trimonii tractatus minime interrupit, praeterquam quod de abiuratione locutus amplius minime est, coelum digito at- tigisse visus fuit statim atque accepit Palmyram (iudicio parochi), posse ad SS. Eucharistiae sacramentum admitti absque abiuratione, ac Palmyram esse paratam Synaxim die Nativitatis Domini suscipere. Reque vera Vedastus in ute- ris posthac datis primam illam sacrae communionis susce- ptionem semper habet veluti conversionis signum. Etenim die 26 Octobris ad Palmyram scribit : « Nos travaux avan- cent fortement ce qui me donne l'espoir que pour le grand acte (sacra Synaxis susceptione) que vous allez accomplir... je serai à vos côtés ».

Item die 10 insequentis Novembris scribit: « N'aie pas peur, Pipa, si les travaux ne sont pas terminés pour cette