PARISIEN. 217

grande date.. . Noël... j ' i rai quand même m'agénouiller avec toi à tes côtés devant ce Dieu que nous aimerons et auquel nous jurerons de nous être fidèles l'un l'autre ; ce jour sera bien beau pour moi... ».

Tandem Palmyra die 12 Decembris 1889 ad Vedastum -ait: « Quoique je doute forte (et j 'a i des raisons pour cela) -de la moindre bonne disposition, et je dirai même de la moindre bonne foi de votre famille à notre égard, quoique j ' en doute fort, pour vous rendre bien heureux je commu- nierai à Noël, mais à une condition, et que vous devez vraiment remplir si vous m'aimez, c'est que vous n'acce- pterez plus des vôtres après ce grand acte la moindre ob- jection puisque la condition de la religion qu'ils nomment " principale ,, sera remplie... ».

Iamvero, pergit defensor, exploratissimum est die Na- tivitatis Domini perfectum fuisse « ce grand acte » susce- ptionem nempe sacrae synaxis, per quam in recitata epi- stola Palmyra inquit : « La condition de la religion sera remplie ». Sane Vedasti soror iurat : « Ce que je sais très bien, c'est que Mlle Palmyre a communié à l'Eglise du Vésinet. Je l'ai vue moi-même à la Sainte Table le jour •de Noël 1889, et elle a communié à la Messe de huit-heu- res et demie. Nous y assistions ma mère, et moi ; Mlle Palmyre que nous n'avons vue ni avant ni après la Messe était à quelques rangs devant nous. En voyant Mlle Pa l - myre communier, j 'en averti ma mère qui, ayant la vue basse, ne pouvait la remarquer ».

Uti falsum, reiicit defensor, quod ex adverso opponitur, Palmyram divinum convivium celebrasse, sacramentali haud praemissa confessione. Sacerdos enim Gabriel Vulliez, qui tunc temporis munere vice-parochi in parochia « du Vésinet » fungebatur, fatetur: « Ce que je sais, c'est que Mlle Pal- myre est allée deux ou trois fois trouver Mr. le Curé Bou- troux (parochum) avant le mariage, chez lui. Un jour, elle s'est confessé et a communié à la Messe de Mr. le Curé, à la quelle assistaient 15 à 20 personnes comme à