278 EX S. C. CONCILII

aux paroles vives et autoritaires de Monsieur Franc dès le premier soir du mariage. De plus, quand M. et Mme père et mère de M. Franc, nous faisaient part, à ma fille et à moi, de ce refus, Mme Theodora n'a pas protesté, ce qui me fait comprendre que réellement la consommation du mariage n'a jamais eu lieu entre ma fille et son mari ».

Mater Actoris deponit: « A la rentrée du voyage des époux, après les avoir reçus à la gare et avoir constaté l'humeur massacrante de la jeune femme et la tristesse extrême de mon fils, je les ai accompagnés en voiture chez le père de la mariée, où je les ai laissés, en leur rappelant d'être exacts au dîner qui devait avoir lieu à midi, chez moi. Avant l'heure du repas, je vis arriver seul mon fils, qui, en proie à la plus vive douleur, me fit part de tout ce qui s'était passé en voyage ; non seulement elle ne lui avait jamais accordé d'accomplir ses devoirs conjugaux, mais elle lui avait refusé tout témoignage d'amitié, le re- poussant et le griffant quand il voulait essayer lui-même de lui témoigner quelque affection... Je l'attribue à son af- fection illégitime pour M. ».

Concinit Andreas actoris pater , qui , absoluto nuptiali itinere, matrimonii non consummationem ab ipso filio didi- cisse affirmat : « Environ deux mois. Mon fils m'a dit, dès le lendemain après la célébration, quand sa mère et moi nous l'avons revu, qu'il n'avait jamais pu consommer le mariage. Soit chez Mr. le père de Theodora la première nuit des noces, où mon fils, vu l'état de violence où était sa femme, fut obligé de s'étendre sur un fauteil, sans avoir pu se mettre dans le lit préparé pour les époux, soit chez Mr. André, père de Theodora, où les époux passèrent la seconde nuit, la consommation n'a pas eu lieu ». Eadem re- fert actoris frater.

Insuper depositionem affert R. P. Alberic D'Oraissy, Ordinis Min. Capuccin., qui deponit, post coniugum sepa- rationem Francum sibi enarrasse, nunquam valuisse uxorem inducere ad matrimonium consummandum , idque libenter