PARISIEN. 289

Acta, Tom. XXXI. fase. CCCLXV. 19

les premiers jours de la vie commune il n'y eut aucun ten- tative de consommation du mariage faite par mon mari. Je ne fis aucun refus : en me mariant, mon intention était de remplir mes devoirs d'épouse. Mon attitude envers mon mari était telle qu'il pouvait juger que j 'étais disposée à lui accorder tout ce qu'il me demanderait. Mad. ne me donna aucune raison de son abstention. Plus tard, au mois d'Août il déclara à ma mère que « volontairement il s'était abstenu de consommer le mariage >. Au commencement de Septem- bre, j ' a i eu une explication avec Mons. Il revenait de vo- yage, où il était parti sans même me dire adieu. Il me de- manda de reprendre la chambre commune, et il me demanda l'accomplissement du devoir conjugal. Ce jour là, j 'a i refusé ; j 'étais froissée et déjà ma mère était venue voir M. l'offi- ciai pour faire ce qu'il serait possible de faire >.

Sed quam fidem mereri has depositiones coniugum, qui affirmant per plures noctes simul condormiisse , orator ex- plicat verbis clarissimi Card. Coscii de separat, tor. lib. 5, cap. 2, num. 261 et seqq.: « Si. . . uterque (coniugum) af- firmet quod propter reciprocum odium et antipathiam co- pulam habere non potuerint, hoc opus, hic labor inveniendi aliquem, qui absque ulla amaritudine statim illis credere possit hoc fecisse miraculum... Durum est credere, quod ado- lescens cum puella, solus cum sola, nudus cum nuda, pro- pter solam antipathiam in actu coniunctionis tam proximo libidinis aestus concorditer et constantissime soffocaverunt, nisi dicendum quoque sit, quod ignis cum palea, flamma cum stuppa nequaquam magnum incendium excitare va- leant.. . >.

Quia contradictor affirmat plures testes factum incon- summationis ab ipsis sponsis accepisse tempore non suspe- cto , orator respondet tempore suspectissimo locutos esse coniuges. Videlicet, quando a nuptiali itinere redeuntes con- silium inierant dissolvendi matrimonii ; cuius proin incon- summationem ostentabant, probe scientes hoc tantum in casu matrimonium relaxatum iri . Carolus auctor est: « Je crois