S. Romana Rota. 325

talionis causa, mare percurrerent , eorumque navícula ob infortunium

periclitaretur, ab alio navigio recepti, ad suas uxores, quae a longe ex

alia navi eorum periculum adspexerant , reducti sunt . At domina de

Castellane, quin laetaretur de incolumitate sui viri, « se mit en colère,

« d i s a n t que tout avait été arrangé d'avance, et que son mari devait

« avoir un rendez-vous avec une femme sur ce bateau. Et immédiate-

« ment elle parlait d'envoyer une dépêche pour retenir des places sur

« un bateau en partance pour l 'Amérique, parce qu'elle voulait divorcer.

« Elle n 'avait que le mot de divorce sur les lèvres ».

Modo audiamus testes part is adversae, scilicet inductos ab Anna

Gould ad probandum, se nunquam de divortio, vel ante matr imonium

vel t r ibus qui successerunt annis, locutam fuisse. Ipsa in iudicium addu-

xit sex testes, nempe tres fratres t resque sorores. Eius frater Howard

Gould Parisiis interrogatus est, ceteri in urbe Neo-Eboracensi. Pr ior

iudici ita fassus est: « Je déclare que jamais je n 'ai entendu ma sœur

« tenir un propos, qui indiquât qu'elle voulût se libérer des obligations,

« que lui imposait le mariage catholique; et, la veille même du mariage,

« elle me déclarait, qu'elle aimait beaucoup son fiancé et qu'elle espé-

« rait bien que jamais rien ne pourrai t l'en détacher ; et toute la famille

« de mademoiselle Gould était dans les mêmes sentiments , et avait la

« même impression ». Deinde sequitur: « Je n'ai j amais entendu, après

« le mariage, ma sœur dire, qu'elle eût l ' intention de ne pas remplir

« toutes ses obligations, et même elle ne m'a j amais laissé soupçonner,

« jusqu ' à sa séparation d'avec monsieur de Castellane, qu'elle eût l'in-

« tention de se séparer de lui ». Et iudici sciscitanti, u t rum vita coniu-

galis inter sponsos fuerit pacifica, necne, quamdiu perduravit , ita respon-

dit: « Je n 'ai pas eu occasion de voir le ménage, pendant la vie com-

« mune . Je n'ai jamais soupçonné, qu'il y ait eu des orages. La vie

« commune a duré environ une douzaine d'années. De temps en temps

« je recevais des lettres de ma sœur, et jamais elle ne m'a parlé de diffi-

« cultes intimes. Il y a six ans environ, elle est venue avec son mar i

« en Amérique et tous deux semblaient parfaitement heureux ». Alius

frater Georgius Gould, a iudice in ter rogatus : « Sapete , oppure udi-

« ste, se Anna, pr ima del matrimonio, era disposta ad assumere tut t i

« gli obblighi, che la Chiesa cattolica impone alle persone mari ta te? »

respondit : « Credo di sì. Ella ebbe lunghe conversazioni con Mons. Cor-

« rigan ». Denuo: « Sentiste, o da vostra sorella o da altri, che ella espri-

« messe l 'intenzione di esser libera e di abbandonare suo marito o di

« divorziare da lui, quando ad essa piacesse di farlo? » respondit : « Mai

« l'udii ». Alius frater Edwin Gould, iisdem iudicis interrogationibus,