BELLICEN. 351

Huc accedit quod coniuges in enarrandis factis, quae ignorare nulla ratione possunt, adeo inter se vel cum te- stibus pugnant, ut perspicuum sit eos de veritate nihil esse sollicitos. Porro ad quaestionem: « Lui (uxori) avez-vous faites des caresses soit au lit soit ailleurs? ». Carolus re- spondet iuratus : « le plus souvent que j 'a i pu mais j 'étais repoussé. Le Dimanche en changeant de linge et en l'ab- sence de ma mère, je lui disais : - Il faut que j ' y arrive. Essaye, si tu peux., me disait-elle? Pour la bien disposer, je la faisais boire en lui offrant du bon vin, mais elle re- fusait voyant mon dessein » contra Caesaria impavide iu- rat : « Il n'y eut aucune relation, aucune caresse jamais ».

Rursum, Caesarina ascito iuramento refert: « Depuis près d'un mois après mon départ définitif, Charles envoya les gendarmes pour me ramener chez lui ». Imo Carolus adii- cit : « Souvent je suis revenu à Corbonod, même pendant mon procès, pour la chercher. Je me suis adressé à Mr. le Curé pour qu'il la décidât. Sa mère dit alors que tous les Curés et tous les gendarmes de France et de Savoie s'y mettraient qu'ils ne réussiraient pas. Césarine voulait que je me séparasse de ma mère. Dans ce but, j 'avais acheté une maison. J ?ai envoyé une fois les gendarmes pour la faire ramener. C'est alors qu'elle est allée à se faire visi- ter par le docteur Truffet, pour avoir un certificat de vir- ginité ».

Contra memoratus Claudius Chevand percontatus : « Avez vous fait des tentatives de reconciliation entre les époux ? » reponit : « Je suis allé une fois pour les reconcilier. J'étais avec Césarine et sa mère. Nous fumes obligés de faire pour ne pas être frappés ».

Tandem non video quamobrem excussi haud sint testes septimae manus ex latere viri et testes qui perhibentur de negotio instructi.

Quibus animadversis, propositum fuit enodandum