MECHLINIEN. 561

sertim, observantissimam. « Ma fille (ait pater) est extrême- ment douce et soumise, tandis que le caractère de sa mère est ferme et autoritaire ». - « Ma fille, (deponit mater), avait un caractère très douce et absolument soumis ». Ea- dem testantur actricis frater et Dna Morel.

Insuper, addunt defensores, cum oratrix suos numquam deseruisset, ac educationem paterna in domo sub rigidae matris regimine perfecisset, matrem non modo summo pro- sequebatur obsequio, sed absolute metuebat. Et sane Ali- ciae frater testatur. « Ma sœur était soumise à ses parents, ma mère surtout avait une grande autorité sur elle, plutôt de crainte ». Item consobrina Actricis: « Oui, ma cousine était très soumise, et ses parents avaient une grande au- torité sur elle. Elle craignait beaucoup sa mère, et a été traitée rudement dès son enfance par elle ». Et paulo in- ferius testatur. « Ma cousine ne pouvait pas chercher un asile ailleurs; elle a fait son éducation à la maison; elle ne sortait jamais seule ; quand elle venait chez nous, elle était toujours accompagnée de sa mère ». Imo, prosequun- tur patroni, nonnulli testes filiam matri subditam etiam nunc post separationem a marito tradunt.

Cum filia matrem ita vereretur, arguunt patroni, neces- sario contingere debebat ut si qua in re filia potius sua quam matris consilia sequi vellet, vi etiam mater filiam ad sibi obtemperandum compelleret, quod revera contigit. Cum enim Alicia Carolum minime amaret, eique nollet matri- monio copulari, mater cui gentis viri nobilitas mentis aciem percusserat, filiam coepit saevitiis ac minis exagitare, ut in oblatas nuptias consentiret. Quod revera Alicia nollet Ca- rolo nubere patet ex eius iurata depositione: ait enim: « J'ai dit à ma mère que je ne désirais pas me marier encore, et ensuite que je n'avais aucune sympathie particulière pour Mr. Charles, que je connaissais en somme fort peu. Après le départ de Mr. Charles j 'a i dit à ma mère la surprise que me causait son acceptation si brusque, et lui j ' a i renouvelé mon désir de ne pas me marier encore, et de ne pas épou-