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« qu'est née la pensée d'un premier expédient; je fais

«allusion au projet de l'honorable M. Massé... Voici

« ce qu'il proposait: Comme il était difficile de trouver

« un critérium immuable de la sincérité des séculari-

« sations, on en a fait une question de lieu, de distance

« et de frontières. Si le sécularisé démeure dans son

« ancienne commune, il sera considéré comme jouant

« une comédie, mais s'il s'en éloigne, il sera considéré

« comme irréprochable. Montesquieu a dit: " Deux

« degrés d'élévation du pôle renversent toute une

« iurisprudence ", Ici c'est affaire de myriamètres :

« bonne foi en deçà, comédie au delà... Le projet

« de M. Massé est gardé à vue par une Commission,

« comme certains enfants, qui ne donnent pas d'orgueil

« aux familles ».

Le seul obstacle qui empêchait M. Combes d'aller

plus avant dans la destruction des écoles congréganistes,

c'était, comme il le déclara plusieurs fois, la pénurie

•de locaux et de ressources. Pour écarter cet obstacle,

sans s'inquiéter des lourdes charges dont se verraient

grevées le finances municipales, il obtint du Parlement

la loi de Juillet 1903, qui obligeait les Communes

à construire de nouvelles écoles. C'est durant la dis-

cussion de cette loi au Sénat, que M. Waldek-Rousseau,

critiquant l'application que son successeur faisait de

la loi de 1901, disait, le 27 Juin 1903: « Cette succes-

« sion de projets nouveaux, les difficultés incontesta-

te bles auxquelles on se heurte aujourd'hui, tiennent

« à cette circonstance unique, que l'on a voulu obtenir

« de la loi de 1901 des résultats pour lesquels elle