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ceptation de tous, et menaçait de laisser vacants tous

les diocèses, si le Saint Siège rejetait un seul de ses

candidats.

Dans l'intervalle, le diocèse d'Ajaccio était devenu

vacant. Par une Note officielle du 27 Septembre 1903,

sans aucune négociation préalable, M. Combes pré-

senta pour ce siège M. l'abbé X. Cette Note se ter-

minait par les mots suivants : « M. Combes prie Son

« Excellence le Nonce de vouloir bien porter cette nomi-

« nation à la connaissance de Sa Sainteté, en réclamant

« pour Monsieur X. l'institution canonique». U y a lieu de

remarquer le chemin parcouru dans les formules de ces

communications. Les prédécesseurs de M. Combes, quoi

que suivant le système de Xentente préalable, priaient

le Nonce de leur faire savoir « si cet ecclésiastique peut

« espérer de recevoir Vinstitution canonique ». M. Com-

bes lui-même dans sa Note du 23 Décembre 1902 priait

le Nonce de lui faire savoir « si quelque raison pour-

« rait s'opposer à l'institution canonique des ecclésias-

« tiques ci-dessus désignés». La formule adoptée dans

la Note du 27 Septembre 1903, si tranchante et si

impérieuse, est, de plus, contraire au Concordat. En

effet ces communications du Ministre et la réponse du

Nonce avaient pour but unique de faire reconnaître

officiellement l'accord des deux puissances sur le sujet

à promouvoir. Quand l'accord avait été ainsi reconnu,

le Chef de l'Etat exerçait par lettres patentes le droit

de nominat'ion, qui appartient au seul Chef de l'Etat,

et non au Ministre ou au Conseil des Ministres. C'est

alors seulement que le Pontife Romain, conformément