First reprinting 1969, Johnson Reprint Corporation Printed in the United States of America
Litterae Apostolicae quibus Hierarchia Episcopalis in Iaponia constituitur.
•268 MCIEN. Huius consilii executionem cuidam P. Vigon ordinis mi-
324 EX A C T I S C O N S I S T O R I A L I B U S
E X A C T I S C O N S I S T O R I A L I B U S 325
¡558 DERTUSEN. RESOLUTIO. S. Congregatio Episcoporum et Regularium,
S. G. SUPER STATU REGULARIUM 567
E X ' S . C. INQUISITIONIS 575
EX S. G. DE P R O P A G A N D A F I D E 623
624 EX S. C. DE PROPAGANDA FIDE
GANTONIS TICINI SEU LUGANEN. 671
672 GANTONIS TICINI SEU LÜGANEN.
CÀNTONIS TICINI SEU LUGANEN. 673
EX S. C. DE PROPAGANDA FIDE 68í> Id autem eo alacriori -animo mihi praestandum suscipio,
686 EX S. C. DE PROPAGANDA FIDE
7 1 6 LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN.
L E O P O L I E N . S E U PRESMILIENSI. 717
718 LEOPOLIEN. SEU PREMISLIEN.
LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN. 719
720 LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN.
LEOPOLIEN. SEU PREMISLIEN. 721
722 LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN.
LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN. 723
724 LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN.
LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN. 725
726 LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN.
LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN. 727
728 LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN.
LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN. 729
730 LEOPOLIEN. SEL' PRESMILIEN.
LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN. 73 i
732 LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN.
LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN. 733
528 LITTERAE
Nous ne tiendrons pas le même langage sur l'autre point, concernant le principe de la séparation de l'Etat et de l'Eglise, ce qui équivaut à sé- parer la législation humaine de la législation chrétienne et divine. Nous ne voulons pas nous arrêter à démontrer ici tout ce qu'à d'absurde la théorie de cette séparation ; chacun le comprendra de lui-même. Dès que l'Etat refuse de donner à Dieu ce qui est à Dieu, il refuse, par une conséquence nécessaire, de donner aux citoyens ce à quoi ils ont droit comme hommes ; car, qu'on le veuille ou non, les vrais droits de l'homme naissent précisé- ment de ses devoirs envers Dieu. D'où il suit que l'Etat, en manquant, sous ce rapport, le but principal de son institution, aboutit, en réalité, à se renier lui-même, et à démentir ce qui est la raison de sa propre exis- tence. Ces vérités supérieures sont si clairement proclamées par la voix même de la raison naturelle, qu'elles s'imposent à tout homme, que n'aveugle pas la violence de la passion. Les catholiques, en conséquence, ne sauraient trop se garder de soutenir une telle séparation. En effet, vouloir que l'Etat se sépare de l'Eglise, ce serait vouloir, par une conséquence logique, que l'Eglise fût réduite à la liberté de vivre selon le droit commun à tous les citoyens. - Cette situation, il est vrai, se produit dans certains pays. C'est une manière d'être qui, si elle a de nombreux et graves inconvénients, offre aussi quelques avantages, surtout quand le législateur, par une heu- reuse inconséquence, ne laisse pas que de s'inspirer des principes chrétiens; et ces avantages, bien qu'ils ne puissent justifier le faux principe de la séparation, ni autoriser à le défendre, rendent cependant digne de tolérance un état de choses qui, pratiquement, n'est pas le pire de tous.
Mais, en France, nation catholique par ses traditions et par la foi présente de la grande majorité de ses fils ; l'Eglise ne doit pas être mise dans la situation précaire qu'elle subit chez d'autres peuples. Les catholi- ques peuvent d'autant moins préconiser la séparation, qu'ils connaissent mieux les intentions des ennemis qui la désirent. Pour ces derniers, et ils le disent assez clairement, cette séparation, c'est l'indépendance entière de la législation politique envers la législation religieuse; il y a plus, c'est l'indifférence absolue du pouvoir à l'égard des intérêts de la société chré- tienne, c'est-à-dire de l'Eglise, et la négation même de son existence. - Ils font cependant une réserve qui se formule ainsi : Dès que l'Eglise, uti- lisant les ressources que le droit commun laisse au moindre des Français, saura, par un redoublement de son activité native, faire prospérer son oeu- vre, aussitôt l'Etat intervenant pourra et devra mettre les catholiques français hors du droit commun lui-même. - Pour tout dire en un mot, l'idéal de ces hommes serait le retour au paganisme: l'Etat ne reconnaît l'Eglise, qu'au jour où il lui plaît de la persécuter.
Nous avons expliqué, Vénérables Frères, d'une manière abrégée,, mais nette, sinon tous, au moins les principaux points sur lesquels les catholi- ques français et tous les hommes sensés doivent pratiquer l'union et la concorde, pour guérir, autant qu'il est possible encore, les maux dont la France est affligée, et pour relever même sa grandeur morale. Ces points sont, la religion et la patrie, les pouvoirs politiques et la législation, la