PARISIEN. 619

serenitate mentis ponebatur, nulla prorsus vel nonnisi le- vis matrem inter et filiam fuit quoad matrimonium in con- troversiam adductum dissensio.

Re enim vera, si Sibylla reapse odisset marchionem Ale- xandrum, expletis nuptiis in manus viri tradita, absoluto sacrificio, infelix, non tantum animus, sed etiam oculi de- buissent a feri ty ranni aspectu abhorrere, et in aeternum vero exhorruisset istius viri amplexus.

Ast longe aliter sese res habuerunt, dicit vinculi de- fensor. Porro parisienses moderatores actorum sapientissime a Sibylla quaesierunt : « M. Alexandre vous a-t-il deman- dé de bonne heure l'accomplissement du devoir conjugal? Vous y êtes vous prêtée sans difficulté? Et si vous avez fait quelque résistance, pour quelles raisons? » Ad quae Sibylla minime respondet, sed ita evagatur : « M. Alexandre les premiers jours du mariage, a été très courtois. A Pa- ris où nous sommes restés quelques jours il ne m'a fait des scènes pour obtenir l'accomplissement du devoir conju- gal. Les violences ont commencés à Monte Carlo comme j 'a i déjà dit. Jamais les rapports conjugaux n'ont été bien suivis. M. de la Fress était du reste vite rassasié d'une femme, et, pendant ma grossesse, mon mari me prit en haine (iam sex anni exacti erant ab inito matrimonio), et à chaque instant il me faisait des scènes. Depuis la nais- sance de mon enfant, Décembre 1889, mon mari ne m'a jamais plus touchée, il a essayé seulement deux ou trois fois ».

Quibus praemissis propositum fuit diluendum

Dubium

An sententia Curiae Parisiensis sit confirmanda vel in- firmanda in casu.

R E S O L U T I O . Sacra C C . sub die 17 Decembris 1898 re discussa, censuit respondere : Sententiam esse confirmandam.