pro Gentium Evangelizatione subicimus. Praeterea iubemus episcopalem se-
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8. De ce rapide tour d'horizon, il apparaı̂t clairement que la sécurité et la
stabilité du monde demeurent fragiles. Les facteurs de préoccupation sont
divers; ils témoignent tous cependant que la liberté humaine n'est pas abso-
lue, mais qu'il s'agit d'un bien partagé, dont la responsabilité incombe à tous.
En conséquence, l'ordre et le droit en sont des éléments qui la garantissent.
Mais le droit ne peut être une force de paix efficace que si ses fondements
demeurent solidement ancrés dans le droit naturel, donné par le Créateur.
C'est aussi pour cela que l'on ne peut jamais exclure Dieu de l'horizon de
l'homme et de l'histoire. Le nom de Dieu est un nom de justice; il représente
un appel pressant à la paix.
9. Cette prise de conscience pourrait aider, entre autres, à orienter les
initiatives de dialogue interculturel et interreligieux. Ces initiatives sont tou-
jours plus nombreuses et elles peuvent stimuler la collaboration sur des thè-
mes d'intérêt mutuel, comme la dignité de la personne humaine, la recherche
du bien commun, la construction de la paix et le développement. A cet égard,
le Saint-Siège a voulu donner un relief particulier à sa participation au dia-
logue de haut niveau sur la compréhension entre les religions et les cultures et
la coopération pour la paix, dans le cadre de la soixante-deuxième Assemblée
générale des Nations unies (4-5 octobre 2007). Pour être vrai, ce dialogue doit
être clair, évitant relativisme et syncrétisme, mais animé d'un respect sincère
pour les autres et d'un esprit de réconciliation et de fraternité. L'Eglise
catholique y est profondément engagée et il m'est agréable d'évoquer à nou-
veau la lettre que m'ont adressée, le 13 octobre dernier, cent trente-huit
personnalités musulmanes et de renouveler ma gratitude pour les nobles
sentiments qui y sont exprimés.
10. Notre société a justement enchâssé la grandeur et la dignité de la
personne humaine dans diverses déclarations des droits, qui ont été formulées
à partir de la Déclaration universelle des droits de l'homme, adoptée il y a
juste soixante ans. Cet acte solennel fut, selon l'expression du Pape Paul VI,
l'un des plus grands titres de gloire des Nations unies. Dans tous les conti-
nents, l'Eglise catholique s'engage afin que les droits de l'homme soient non
seulement proclamés, mais appliqués. Il faut souhaiter que les organismes
créés pour la défense et la promotion des droits de l'homme consacrent toutes
leurs énergies à cette tâche et, en particulier, que le Conseil des droits de
l'homme sache répondre aux attentes suscitées par sa création.