nata matrimonio cum Iosepho Borzęcki se coniunxit. Uxor fuit perdiligens et
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visibilmente e chiaramente nello stile di vita, nel lavoro e nella preghiera
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Acta Benedicti Pp. XVI 711
Marie est aujourd'hui dans la joie et la gloire de la Résurrection. Les
larmes qui étaient les siennes au pied de la Croix se sont transformées en
un sourire que rien n'effacera tandis que sa compassion maternelle envers
nous demeure intacte. L'intervention secourable de la Vierge Marie au cours
de l'histoire l'atteste et ne cesse de susciter à son égard, dans le peuple de
Dieu, une confiance inébranlable: la prière du Souvenez-vous exprime très bien
ce sentiment. Marie aime chacun de ses enfants, portant d'une façon parti-
culière son attention sur ceux qui, comme son Fils à l'heure de sa Passion,
sont en proie à la souffrance; elle les aime tout simplement parce qu'ils sont
ses fils, selon la volonté du Christ sur la Croix.
Le psalmiste, percevant de loin ce lien maternel qui unit la Mère du Christ
et le peuple croyant, prophétise au sujet de la Vierge Marie que « les plus
riches du peuple... quêteront ton sourire ».7 Ainsi, à l'instigation de la Parole
inspirée de l'Ecriture, les chrétiens ont-ils depuis toujours quêté le sourire de
Notre Dame, ce sourire que les artistes, au Moyen-âge, ont su si prodigieu-
sement représenter et mettre en valeur. Ce sourire de Marie est pour tous; il
s'adresse cependant tout spécialement à ceux qui souffrent afin qu'ils puis-
sent y trouver le réconfort et l'apaisement. Rechercher le sourire de Marie
n'est pas le fait d'un sentimentalisme dévot ou suranné, mais bien plutôt
l'expression juste de la relation vivante et profondément humaine qui nous
lie à celle que le Christ nous a donnée pour Mère.
Désirer contempler ce sourire de la Vierge, ce n'est pas se laisser mener par
une imagination incontrôlée. L'Ecriture elle-même nous le dévoile sur les
lèvres de Marie lors-qu'elle chante le Magnificat: «Mon âme exalte le Seigneur,
mon esprit exulte en Dieu mon Sauveur ».8 Quand la Vierge Marie rend grâce au
Seigneur, elle nous prend à témoin. Marie partage, comme par anticipation,
avec ses futurs enfants que nous sommes, la joie qui habite son cœur, pour
qu'elle devienne la nôtre. Chaque récitation du Magnificat fait de nous des
témoins de son sourire. Ici à Lourdes, au cours de l'apparition qui eut lieu le
mercredi 3 mars 1858, Bernadette contempla de manière toute particulière ce
sourire de Marie. Celui-ci fut la première réponse que la Belle Dame donna à
la jeune voyante qui voulait connaı̂tre son identité. Avant de se présenter à
elle, quelques jours plus tard, comme « l'Immaculée Conception », Marie lui fit
d'abord connaı̂tre son sourire, comme étant la porte d'entrée la plus appro-
priée à la révélation de son mystère.
7 Ps 44, 13. 8 Lc 1, 46-47.