nata matrimonio cum Iosepho Borzęcki se coniunxit. Uxor fuit perdiligens et
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visibilmente e chiaramente nello stile di vita, nel lavoro e nella preghiera
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Dans le sourire de la plus éminente de toutes les créatures, tournée vers
nous, se reflète notre dignité d'enfants de Dieu, cette dignité qui n'abandonne
jamais celui qui est malade. Ce sourire, vrai reflet de la tendresse de Dieu, est
la source d'une espérance invincible. Nous le savons malheureusement: la
souffrance endurée rompt les équilibres les mieux assurés d'une vie, ébranle
les assises les plus fermes de la confiance et en vient parfois même à faire
désespérer du sens et de la valeur de la vie. Il est des combats que l'homme ne
peut soutenir seul, sans l'aide de la grâce divine. Quand la parole ne sait plus
trouver de mots justes, s'affirme le besoin d'une présence aimante: nous
recherchons alors la proximité non seulement de ceux qui partagent le même
sang ou qui nous sont liés par l'amitié, mais aussi la proximité de ceux qui
nous sont intimes par le lien de la foi. Qui pourraient nous être plus intimes
que le Christ et sa sainte Mère, l'Immaculée? Plus que tout autre, ils sont
capables de nous comprendre et de saisir la dureté du combat mené contre le
mal et la souffrance. La Lettre aux Hébreux dit à propos du Christ, qu'il
«n'est pas incapable de partager notre faiblesse; car en toutes choses, il a connu
l'épreuve comme nous ».9 Je souhaiterais dire, humblement, à ceux qui souf-
frent et à ceux qui luttent et sont tentés de tourner le dos à la vie: tournez-
vous vers Marie! Dans le sourire de la Vierge se trouve mystérieusement
cachée la force de poursuivre le combat contre la maladie et pour la vie.
Auprès d'elle se trouve également la grâce d'accepter, sans crainte ni amer-
tume, de quitter ce monde, à l'heure voulue par Dieu.
Comme elle était juste l'intuition de cette belle figure spirituelle française,
Dom Jean-Baptiste Chautard, qui, dans L'âme de tout apostolat, proposait au
chrétien ardent de fréquentes « rencontres de regard avec la Vierge Marie »! Oui,
quêter le sourire de la Vierge Marie n'est pas un pieux enfantillage, c'est
l'aspiration, dit le Psaume 44, de ceux qui sont « les plus riches du peuple ».10
«Les plus riches », c'est-à-dire dans l'ordre de la foi, ceux qui ont la maturité
spirituelle la plus élevée et savent précisément reconnaı̂tre leur faiblesse et
leur pauvreté devant Dieu. En cette manifestation toute simple de tendresse
qu'est un sourire, nous saisissons que notre seule richesse est l'amour que
Dieu nous porte et qui passe par le cœur de celle qui est devenue notre Mère.
Quêter ce sourire, c'est d'abord cueillir la gratuité de l'amour; c'est aussi
savoir provoquer ce sourire par notre effort pour vivre selon la Parole de
son Fils Bien-aimé, tout comme un enfant cherche à faire naı̂tre le sourire de
9 Cfr. Hb 4, 15. 10 v. 13.