pro Gentium Evangelizatione subicimus. Praeterea iubemus episcopalem se-
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quelles il a voulu introduire notre rencontre. Je voudrais également saluer les
membres de toutes les institutions sous l'égide desquelles ce Colloque a été
organisé: l'Académie pontificale des Sciences et l'Académie pontificale des
Sciences sociales, l'Académie des Sciences morales et politiques, l'Académie
des Sciences, l'Institut Catholique de Paris. Je me réjouis que, pour la pre-
mière fois, une collaboration inter-académique de cette nature ait pu s'ins-
taurer, ouvrant la voie à de larges recherches pluridisciplinaires toujours plus
fécondes.
Alors que les sciences exactes, naturelles et humaines sont parvenues à de
prodigieuses avancées sur la connaissance de l'homme et de son univers, la
tentation est grande de vouloir circonscrire totalement l'identité de l'être
humain et de l'enfermer dans le savoir que l'on peut en avoir. Pour ne pas
s'engager sur une telle voie, il importe de faire droit à la recherche anthro-
pologique, philosophique et théologique, qui permet de faire apparaı̂tre et de
maintenir en l'homme son mystère propre, car aucune science ne peut dire qui
est l'homme, d'où il vient et où il va. La science de l'homme devient donc la
plus nécessaire de toutes les sciences. C'est ce qu'exprimait Jean-Paul II dans
l'encyclique Fides et ratio: « Un grand défi qui se présente à nous est celui de
savoir accomplir le passage, aussi nécessaire qu'urgent, du phénomène au
fondement. Il n'est pas possible de s'arrêter à la seule expérience; même
quand celle-ci exprime et rend manifeste l'intériorité de l'homme et sa spiri-
tualité, il faut que la réflexion spéculative atteigne la substance spirituelle et
le fondement sur lesquels elle repose ».1 L'homme est toujours au-delà de ce
que l'on en voit ou de ce que l'on en perçoit par l'expérience. Négliger le
questionnement sur l'être de l'homme conduit inévitablement à refuser de
rechercher la vérité objective sur l'être dans son intégralité et, de ce fait, à ne
plus être capable de reconnaı̂tre le fondement sur lequel repose la dignité de
l'homme, de tout homme, depuis la période embryonnaire jusqu'à sa mort
naturelle.
Au cours de votre colloque, vous avez fait l'expérience que les sciences, la
philosophie et la théologie peuvent s'aider pour percevoir l'identité de
l'homme, qui est toujours en devenir. A partir d'une interrogation sur le
nouvel être issu de la fusion cellulaire, qui est porteur d'un patrimoine géné-
tique nouveau et spécifique, vous avez fait apparaı̂tre des éléments essentiels
du mystère de l'homme, marqué par l'altérité: être créé par Dieu, être à
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