nata matrimonio cum Iosepho Borzęcki se coniunxit. Uxor fuit perdiligens et
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visibilmente e chiaramente nello stile di vita, nel lavoro e nella preghiera
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Acta Benedicti Pp. XVI 713
sa mère en faisant ce qui lui plaı̂t. Et nous savons ce qui plaı̂t à Marie grâce aux
paroles qu'elle adressa aux serviteurs à Cana: «Faites tout ce qu'il vous dira ».11
Le sourire de Marie est une source d'eau vive. «Celui qui croit en moi, dit
Jésus, des fleuves d'eau vive jailliront de son cœur ».12 Marie est celle qui a cru,
et, de son sein, ont jailli des fleuves d'eau vive qui viennent irriguer l'histoire
des hommes. La source indiquée, ici, à Lourdes, par Marie à Bernadette est
l'humble signe de cette réalité spirituelle. De son cœur de croyante et de
mère, jaillit une eau vive qui purifie et qui guérit. En se plongeant dans les
piscines de Lourdes, combien n'ont-ils pas découvert et expérimenté la douce
maternité de la Vierge Marie, s'attachant à elle pour mieux s'attacher au
Seigneur! Dans la séquence liturgique de cette fête de Notre-Dame des Dou-
leurs, Marie est honorée sous le titre de « Fons amoris », «Source d'amour ». Du
cœur de Marie, sourd, en effet, un amour gratuit qui suscite en réponse un
amour filial, appelé à s'affiner sans cesse. Comme toute mère et mieux que
toute mère, Marie est l'éducatrice de l'amour. C'est pourquoi tant de malades
viennent ici, à Lourdes, pour se désaltérer auprès du «Fons amoris » et pour se
laisser conduire à l'unique source du salut, son Fils, Jésus le Sauveur.
Le Christ dispense son Salut à travers les Sacrements et, tout spéciale-
ment, aux personnes qui souffrent de maladies ou qui sont porteuses d'un
handicap, à travers la grâce de l'onction des malades. Pour chacun, la souf-
france est toujours une étrangère. Sa présence n'est jamais domesticable.
C'est pourquoi il est difficile de la porter, et plus difficile encore - comme
l'ont fait certains grands témoins de la sainteté du Christ - de l'accueillir
comme une partie prenante de notre vocation, ou d'accepter, comme Berna-
dette l'a formulé, de « tout souffrir en silence pour plaire à Jésus ». Pour pou-
voir dire cela, il faut déjà avoir parcouru un long chemin en union avec Jésus.
Dès à présent, il est possible, en revanche, de s'en remettre à la miséricorde de
Dieu telle qu'elle se manifeste par la grâce du Sacrement des malades. Ber-
nadette, elle-même, au cours d'une existence souvent marquée par la mala-
die, a reçu ce Sacrement à quatre reprises. La grâce propre à ce Sacrement
consiste à accueillir en soi le Christ médecin. Cependant, le Christ n'est pas
médecin à la manière du monde. Pour nous guérir, il ne demeure pas extérieur
à la souffrance éprouvée; il la soulage en venant habiter en celui qui est
atteint par la maladie, pour la porter et la vivre avec lui. La présence du
Christ vient rompre l'isolement que provoque la douleur. L'homme ne porte
11 Cfr. Jn 2, 5. 12 Jn 7, 38.