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Congregatio pro Doctrina Fidei 423
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die 25 Iunii. - Cathedrali Ecclesiae Villaricensi Spiritus Sancti,
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auront permis, j'en suis sûr, de corriger des déséquilibres en faveur d'un
processus basé sur la justice et la solidarité. Celles-ci sont indispensables pour
le présent et l'avenir de l'Europe.
Avec moi, vous savez qu'aujourd'hui le monde et l'Europe traversent un
moment particulièrement grave de crise économique et financière. Ce temps
ne doit pas conduire à des limitations qui ne se basent que sur une analyse
strictement financière. Il doit, au contraire, permettre à la Banque de Déve-
loppement de montrer son originalité en renforçant l'intégration sociale, la
gestion de l'environnement et le développement des infrastructures publiques
à vocation sociale. J'encourage vivement le travail de la Banque dans ce sens
et dans celui de la solidarité. Elle sera ainsi fidèle à sa vocation.
Face aux défis actuels que le monde et l'Europe doivent gérer, j'ai voulu
attirer l'attention dans ma dernière Encyclique, Caritas in veritate, sur la
Doctrine sociale de l'Eglise et sur son apport positif à la construction de la
personne humaine et de la société. L'Eglise voit, à la suite du Christ, l'amour
pour Dieu et pour le prochain, comme un moteur puissant capable d'offrir
une authentique énergie qui pourra irriguer l'ensemble de l'environnement
social, juridique, culturel, politique et économique. J'ai voulu mettre en
évidence que la relation qui existe entre l'amour et la vérité est, si elle est
bien vécue, une force dynamique qui régénère l'ensemble des liens interper-
sonnels et qui offre une nouveauté réelle dans la réorientation de la vie
économique et financière qu'elle renouvelle, au service de l'homme et de sa
dignité pour lesquels ils existent. L'économie et la finance n'existent pas pour
elles-mêmes, elles ne sont qu'un outil, un moyen. Leur fin est uniquement la
personne humaine et sa réalisation plénière dans la dignité. C'est là le seul
capital qu'il convient de sauver. Et dans ce capital, se trouve la dimension
spirituelle de la personne humaine. Le Christianisme a permis à l'Europe de
comprendre ce qu'est la liberté, la responsabilité et l'éthique qui imprègnent
ses lois et ses structures sociétaires. Marginaliser le Christianisme - égale-
ment par l'exclusion des symboles qui le manifestent - contribuerait à am-
puter notre continent de la source fondamentale qui le nourrit inlassablement
et qui contribue à sa vraie identité. Effectivement, le Christianisme est à la
source des « valeurs spirituelles et morales qui sont le patrimoine commun des
peuples européens », valeurs auxquelles les États membres du Conseil de
l'Europe ont manifesté leur attachement inébranlable dans le Préambule
du Statut du Conseil de l'Europe. Cet attachement, qui a encore été affirmé
dans la Déclaration de Varsovie de 2005 enracine et garantit la vitalité des