nata matrimonio cum Iosepho Borzęcki se coniunxit. Uxor fuit perdiligens et
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visibilmente e chiaramente nello stile di vita, nel lavoro e nella preghiera
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pour bien vivre leur mission. Ce lieu, évoque-t-il pour nous encore quelque
chose ou n'y rencontrons-nous qu'un monde désormais révolu? Pour pouvoir
répondre, nous devons réfléchir un instant sur la nature même du mona-
chisme occidental. De quoi s'agissait-il alors? En considérant les fruits histo-
riques du monachisme, nous pouvons dire qu'au cours de la grande fracture
culturelle, provoquée par la migration des peuples et par la formation des
nouveaux ordres étatiques, les monastères furent des espaces où survécurent
les trésors de l'antique culture et où, en puisant à ces derniers, se forma petit
à petit une culture nouvelle. Comment cela s'est-il passé? Quelle était la
motivation des personnes qui se réunissaient en ces lieux? Quels étaient leurs
désirs? Comment ont-elles vécu?
Avant toute chose, il faut reconnaı̂tre avec beaucoup de réalisme que leur
volonté n'était pas de créer une culture nouvelle ni de conserver une culture
du passé. Leur motivation était beaucoup plus simple. Leur objectif était de
chercher Dieu, quaerere Deum. Au milieu de la confusion de ces temps où rien
ne semblait résister, les moines désiraient la chose la plus importante: s'ap-
pliquer à trouver ce qui a de la valeur et demeure toujours, trouver la Vie
elle-même. Ils étaient à la recherche de Dieu. Des choses secondaires, ils
voulaient passer aux réalités essentielles, à ce qui, seul, est vraiment impor-
tant et sûr. On dit que leur être était tendu vers l'« eschatologie ». Mais cela ne
doit pas être compris au sens chronologique du terme - comme s'ils vivaient
les yeux tournés vers la fin du monde ou vers leur propre mort - mais au sens
existentiel: derrière le provisoire, ils cherchaient le définitif. Quaerere Deum:
comme ils étaient chrétiens, il ne s'agissait pas d'une aventure dans un désert
sans chemin, d'une recherche dans l'obscurité absolue. Dieu lui-même a placé
des bornes milliaires, mieux, il a aplani la voie, et leur tâche consistait à la
trouver et à la suivre. Cette voie était sa Parole qui, dans les livres des Saintes
Ecritures, était offerte aux hommes. La recherche de Dieu requiert donc,
intrinsèquement, une culture de la parole, ou, comme le disait Dom Jean
Leclercq: eschatologie et grammaire sont dans le monachisme occidental in-
dissociables l'une de l'autre.1 Le désir de Dieu comprend l'amour des lettres,
l'amour de la parole, son exploration dans toutes ses dimensions. Puisque
dans la parole biblique Dieu est en chemin vers nous et nous vers Lui, ils
devaient apprendre à pénétrer le secret de la langue, à la comprendre dans sa
structure et dans ses usages. Ainsi, en raison même de la recherche de Dieu,
1 Cfr. L'amour des lettres et le désir de Dieu, p. 14.