nata matrimonio cum Iosepho Borzęcki se coniunxit. Uxor fuit perdiligens et
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visibilmente e chiaramente nello stile di vita, nel lavoro e nella preghiera
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première fois par les Anges à la naissance de Jésus, et le Sanctus qui, selon
Isaı̈e 6, est l'acclamation des Séraphins qui se tiennent dans la proximité
immédiate de Dieu. Sous ce jour, la Liturgie chrétienne est une invitation
à chanter avec les anges et à donner à la parole sa plus haute fonction. A ce
sujet, écoutons encore une fois Jean Leclercq: « Les moines devaient trouver
des accents qui traduisent le consentement de l'homme racheté aux mystères
qu'il célèbre: les quelques chapiteaux de Cluny qui nous aient été conservés
montrent les symboles christologiques des divers tons du chant ».5
Pour saint Benoı̂t, la règle déterminante de la prière et du chant des
moines est la parole du Psaume: Coram angelis psallam Tibi, Domine - en
présence des anges, je veux te chanter, Seigneur.6 Se trouve ici exprimée la
conscience de chanter, dans la prière communautaire, en présence de toute la
cour céleste, et donc d'être soumis à la mesure suprême: prier et chanter pour
s'unir à la musique des esprits sublimes qui étaient considérés comme les
auteurs de l'harmonie du cosmos, de la musique des sphères. A partir de là,
on peut comprendre la sévérité d'une méditation de saint Bernard de Clair-
vaux qui utilise une expression de la tradition platonicienne, transmise par
saint Augustin, pour juger le mauvais chant des moines qui, à ses yeux,
n'était en rien un incident secondaire. Il qualifie la cacophonie d'un chant
mal exécuté comme une chute dans la regio dissimilitudinis, dans la « région
de la dissimilitude ». Saint Augustin avait tiré cette expression de la philoso-
phie platonicienne pour caractériser l'état de son âme avant sa conversion; 7
l'homme qui est créé à l'image de Dieu tombe, en conséquence de son aban-
don de Dieu, dans la « région de la dissimilitude », dans un éloignement de
Dieu où il ne Le reflète plus et où il devient ainsi non seulement dissemblable
à Dieu, mais aussi à sa véritable nature d'homme. Saint Bernard se montre ici
évidemment sévère en recourant à cette expression, qui indique la chute de
l'homme loin de lui-même, pour qualifier les chants mal exécutés par les
moines, mais il montre à quel point il prend la chose au sérieux. Il indique
ici que la culture du chant est une culture de l'être et que les moines, par leurs
prières et leurs chants, doivent correspondre à la grandeur de la Parole qui
leur est confiée, à son impératif de réelle beauté. De cette exigence capitale de
parler avec Dieu et de Le chanter avec les mots qu'Il a Lui-même donnés, est
née la grande musique occidentale. Ce n'était pas là l'œuvre d'une « créati-
5 Cfr. ibid., p. 229. 6 Cfr. 138, 1. 7 Cfr. Confessions, VII, 10.16.