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qui a dit: « Lorsque je suis faible, c'est alors que je suis fort ».6 La conscience
de cette faiblesse ouvre à l'intimité de Dieu qui, donne force et joie. Plus le
prêtre persévère dans l'amitié de Dieu, plus il continuera l'œuvre du Rédemp-
teur sur la terre.7 Le prêtre n'est pas pour lui, il est pour tous.8
C'est bien là que réside l'un des défis majeurs de notre temps. Le prêtre,
homme de la Parole divine et du sacré certes, doit aujourd'hui plus que
jamais être un homme de la joie et de l'espérance. À des hommes qui ne
peuvent plus concevoir que Dieu soit pur Amour, il affirmera toujours que
la vie vaut la peine d'être vécue et que le Christ lui donne tout son sens parce
qu'Il aime les hommes, tous les hommes. La religion du Curé d'Ars est une
religion du bonheur, non une recherche morbide de la mortification, comme
on l'a cru parfois: « Notre bonheur est trop grand ; non, non, jamais nous ne
le comprendrons » 9 disait-il, ou encore : « Lorsque nous sommes en route et
que nous apercevons un clocher, cette vue doit faire battre notre cœur comme
la vue du toit où demeure son bien-aimé fait battre le cœur de l'épouse ».10 Ici,
je veux saluer avec une affection toute particulière ceux d'entre vous qui ont
la charge pastorale de plusieurs clochers et qui se dépensent sans compter
pour maintenir une vie sacramentelle dans leurs différentes communautés. La
reconnaissance de l'Eglise est immense pour vous tous ! Ne perdez pas cou-
rage, mais continuez à prier et à faire prier pour que de nombreux jeunes
acceptent de répondre à l'appel du Christ qui ne cesse de vouloir faire grandir
le nombre de ses apôtres pour moissonner ses champs.
Chers prêtres, pensez aussi à l'extrême diversité des ministères que vous
exercez au service de l'Eglise. Pensez au grand nombre de messes que vous
avez célébrées ou célébrerez, en rendant chaque fois le Christ réellement présent
sur l'autel. Pensez aux innombrables absolutions que vous avez données et
donnerez, en permettant à un pécheur de se laisser relever. Vous percevez alors
la fécondité infinie du sacrement de l'Ordre. Vos mains, vos lèvres, sont deve-
nues, l'espace d'un instant, les mains et les lèvres de Dieu. Vous portez le Christ
en vous; vous êtes, par grâce, entrés dans la sainte Trinité. Comme le disait le
saint Curé: « Si on avait la foi, on verrait Dieu caché dans le prêtre comme une
lumière derrière un verre, comme un vin mêlé avec de l'eau ».11 Cette considé-
6 2 Co 12, 10. 7 Cfr. Nodet, p. 98. 8 Cfr. Nodet, p. 100. 9 Nodet, p. 110.
10 Ibid. 11 Nodet, p. 97.