nata matrimonio cum Iosepho Borzęcki se coniunxit. Uxor fuit perdiligens et
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale684
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale686
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale688
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale690
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale692
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale694
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale696
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale698
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale700
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale702
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale704
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale706
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale708
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale710
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale712
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale714
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale716
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale718
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale720
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale722
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale724
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale726
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale728
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale730
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale732
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale734
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale736
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale738
visibilmente e chiaramente nello stile di vita, nel lavoro e nella preghiera
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale742
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale744
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale746
Acta Apostolicae Sedis - Commentarium Officiale748
Acta Benedicti Pp. XVI 729
de l'homme pour lui permettre de venir à Sa rencontre. En d'autres termes,
l'annonce de la Parole est nécessaire. Elle s'adresse à l'homme et forge en lui
une conviction qui peut devenir vie. Afin que s'ouvre un chemin au cœur de
la parole biblique en tant que Parole de Dieu, cette même Parole doit d'abord
être annoncée ouvertement. L'expression classique de la nécessité pour la foi
chrétienne de se rendre communicable aux autres se résume dans une phrase
de la Première Lettre de Pierre, que la théologie médiévale regardait comme le
fondement biblique du travail des théologiens: « Vous devez toujours être
prêts à vous expliquer devant tous ceux qui vous demandent de rendre
compte de l'espérance qui est en vous » 15 (Le Logos, la raison de l'espérance
doit devenir apo-logie, doit devenir réponse). De fait, les chrétiens de l'Eglise
naissante ne considéraient pas leur annonce missionnaire comme une propa-
gande qui devait servir à augmenter l'importance de leur groupe, mais
comme une nécessité intrinsèque qui dérivait de la nature de leur foi. Le Dieu
en qui ils croyaient était le Dieu de tous, le Dieu Un et Vrai qui s'était fait
connaı̂tre au cours de l'histoire d'Israël et, finalement, à travers son Fils,
apportant ainsi la réponse qui concernait tous les hommes et, qu'au plus
profond d'eux-mêmes, tous attendent. L'universalité de Dieu et l'universalité
de la raison ouverte à Lui constituaient pour eux la motivation et, à la fois, le
devoir de l'annonce. Pour eux, la foi ne dépendait pas des habitudes cultu-
relles, qui sont diverses selon les peuples, mais relevait du domaine de la
vérité qui concerne, de manière égale, tous les hommes.
Le schéma fondamental de l'annonce chrétienne ad extra - aux hommes
qui, par leurs questionnements, sont en recherche - se dessine dans le dis-
cours de saint Paul à l'Aréopage. N'oublions pas qu'à cette époque, l'Aréo-
page n'était pas une sorte d'académie où les esprits les plus savants se ren-
contraient pour discuter sur les sujets les plus élevés, mais un tribunal qui
était compétent en matière de religion et qui devait s'opposer à l'intrusion de
religions étrangères. C'est précisément ce dont on accuse Paul: « On dirait un
prêcheur de divinités étrangères ».16 Ce à quoi Paul réplique: « J'ai trouvé chez
vous un autel portant cette inscription: ''Au dieu inconnu''. Or, ce que vous
vénérez sans le connaı̂tre, je viens vous l'annoncer ».17 Paul n'annonce pas des
dieux inconnus. Il annonce Celui que les hommes ignorent et pourtant
connaissent: l'Inconnu-Connu. C'est Celui qu'ils cherchent, et dont, au fond,
15 3, 15. 16 Ac 17, 18. 17 Cfr. 17, 23.