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tune ». Et percontata a Iudice: « Quand et comment avez - vous eu la pensée ou avez-vous appris que le mariage de Madame pourrait bien n'avoir pas été valide pour cause de pression : et quelle est votre opinion sur le degré de cette pression? » Carola reponit: « Non, jamais je n'ai eu la pen- sée que le mariage de Mademoiselle pouvait ne pas être valide pour cause de pression. Oui je pense que M.lle a eu assez de liberté pour donner consentement au mariage. Elle était très-jeune, elle obéissait à sa mère avec une grande répugnance. C'était une nature intelligente, l'esprit ouvert sur beaucoup de choses, et si elle avait été plus loin dans la résistance, le mariage ne se serait pas fait ».

Carola Allard confitetur: « Je ne crois pas que M.me Ferdinande ait témoigné à M.r son mari lui-même ou à la famille de ce dernier l'aversion qu'elle avait de ce mariage, ni qu'elle ait fait aucune déclaration pour dire qu'elle n'é- tait pas libre pour ce mariage » et urgenti iudice: Quand M.me (Ferdinanda) s'est elle plainte et à qui de ne s'être pas mariée librement, mais forcée ? » Testis reponit : « Je îie sais pas quand et à qui a pu se plaindre M.me Ferdi- nande de ne s'être pas mariée librement et forcée ».

Nec alio modo loquitur iuxta defensorem Dna Pineto. Gressum postea facit sacramenti vindex ad rei deposi-

tionem examinandam, qui quamvis nullitatem matrimonii toto corde cupiat, tamen fatetur Iudici se ante nuptias ne somniasse quidem de coactionibus a matre illatis Ferdinan- dae; et ad interrogationem: « Vous aurait elle manifesté à vous même, avant le mariage, de la froideur, de l 'anti- pathie, ou même un refus déterminé de vous épouser? L'au- rait-elle dit, à votre connaissance, à d'autres personnes et lesquelles ? » Candide reponit Philippus : « Non, M.lle Fer- dinande ne m'a pas laissé voir qu'elle ne voulait pas m'é- pouser. Elle ne montrait ni entrain ni enthousiasme pour ce mariage, elle laissait faire ». Quoad actricis depositionem, quae aeque ac mater multa inania falsaque animo fingit, animadvertere satagit quomodo ipsa iuraverit: « Dès 1888