290 EX S. G. CONCILII

ista reposuit, huiusce actionis ne vestigium quidem ad sua acta haberi. - An filia, Amelia, intentionis matris conscia esset, vel saltem an eidem faveret, ex actis certo asseri non potest.

Querelam vero nullitatis deinde enixius apud curiam Parisien, aggressus est Petrus, allegans impedimentum me- tus ex parte suae uxoris. Verum quia Amelia perfracte ne- gavit, se metum passam fuisse, quin imo affirmat se ultro nuptiis praebuisse consensum et alia praebuit argumenta, haec aliaque monumenta adeo visa sunt gravia et perspe- cta Curiae ut haec edixerit die 26 Iulii 1899, intentionem Petri actoris videri omni destitutam fundamento, proinde- que locum non esse prosecutioni actionis quippe frivolae et frustratoriae. Sententia est sequentis tenoris:

« Considérant que pourqu'il y ait contrainte il faut un sujet pour la subir et une cause pour la produire;

« Considérant du côté du sujet, que la contrainte invo- quée est formellement et solennellement niée par Amélie;

« Qu'elle affirme au contraire s'être mariée librement après réflexions et de bon gré ;

« Qu'elle appuyé ses dires par des lettres nombreuses et affectueses qu'elle écrivait avant le mariage à son fiancé que d'après la prétention elle n'aimait pas et ne voulait pas épouser ;

« Qu'elle jure encore aujourd'hui que loin d'avoir été forcée elle est toute prête à reprendre son mari pourvu qu'il soit disposé a remplir sess devoirs vis-à-vis d'elle ;

« Considérant du côté de la cause qui aurait produit la contrainte ;

« que la mère de la rea, nie au fond la prétention puis- que dans la seule lettre qu'elle a écrit elle dit simplement : «. . . il est vrai que... j ' a i usé envers elle (sa fille) de mon influence maternelle pour l'engager à accepter pour mari Monsieur Pierre ;

« Qu'elle ajoute immédiatement: « Dans quelle mesure cette maternelle sollicitude a-t-élle faussé le libre arbitre