First reprinting 1969, Johnson Reprint Corporation Printed in the United States of America
Litterae Apostolicae quibus Hierarchia Episcopalis in Iaponia constituitur.
•268 MCIEN. Huius consilii executionem cuidam P. Vigon ordinis mi-
324 EX A C T I S C O N S I S T O R I A L I B U S
E X A C T I S C O N S I S T O R I A L I B U S 325
¡558 DERTUSEN. RESOLUTIO. S. Congregatio Episcoporum et Regularium,
S. G. SUPER STATU REGULARIUM 567
E X ' S . C. INQUISITIONIS 575
EX S. G. DE P R O P A G A N D A F I D E 623
624 EX S. C. DE PROPAGANDA FIDE
GANTONIS TICINI SEU LUGANEN. 671
672 GANTONIS TICINI SEU LÜGANEN.
CÀNTONIS TICINI SEU LUGANEN. 673
EX S. C. DE PROPAGANDA FIDE 68í> Id autem eo alacriori -animo mihi praestandum suscipio,
686 EX S. C. DE PROPAGANDA FIDE
7 1 6 LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN.
L E O P O L I E N . S E U PRESMILIENSI. 717
718 LEOPOLIEN. SEU PREMISLIEN.
LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN. 719
720 LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN.
LEOPOLIEN. SEU PREMISLIEN. 721
722 LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN.
LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN. 723
724 LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN.
LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN. 725
726 LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN.
LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN. 727
728 LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN.
LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN. 729
730 LEOPOLIEN. SEL' PRESMILIEN.
LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN. 73 i
732 LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN.
LEOPOLIEN. SEU PRESMILIEN. 733
S20 LITTERAE
(1) Non enim est dissensionis Deus, sed pacis. (I Cos. xiv) .
repousser loin d'eux tout germe de dissentiments politiques, afin de consa- crer uniquement leurs forces à la pacification de leur patrie. Cette pacifi- cation, tous en comprennent le prix ; tous, de plus en plus, l'appellent de leurs vœux. Et Nous qui la désirons plus que personne, puisque Nous re- présentons sur la terre le Dieu de la paix (1), Nous convions, par les présentes Lettres, toutes les âmes droites, tous les cœurs généreux à Nous seconder pour la rendre stable et féconde.
Avant tout, prenons comme point de départ une vérité notoire, sous- crite par tout homme de bon sens et hautement proclamée par l'histoire de tous les peuples, à savoir que la religion, et la religion seule, peut créer le lien social ; que seule elle suffit à maintenir sur de solides fondements la paix d'une nation. Quand diverses familles, sans renoncer aux droits et aux devoirs de la société domestique , s'unissent, sous l'inspiration de la nature, pour se constituer membres d'une autre famille plus vaste, appelée la société civile, leur but n'est pas seulement d'y trouver le moyen de pourvoir à leur bien-être matériel, mais surtout d'y puiser le bienfait de leur perfectionnement moral. Autrement la société s'élèverait peu au-dessus d'une aggrégation d'êtres sans raison, dont toute la vie est dans la satis- faction des instincts sensuels. Il y a plus ; sans ce perfectionnement moral, difficilement on démontrerait que la société civile, loin de devenir pour l'homme, en tant qu'homme, un avantage, ne tournerait pas à son détriment.
Or la moralité, dans l'homme, par le fait même qu'elle doit mettre de concert tant de droits et tant de devoirs dissemblables, puisqu'elle entre comme élément dans tout acte humain, suppose nécessairement Dieu, et, avec Dieu, la religion, ce lien sacré dont le privilège est d'unir, antérieu- rement à tout autre lien, l'homme à Dieu. En effet, l'idée de moralité im- porte avant tout un ordre de dépendance à l'égard du vrai, qui est la lu- mière de l'esprit; à l'égard du bien, qui est la fin de la volonté:. sans le vrai, sans le bien, pas de morale digne de ce nom. Et quelle est donc la vérité principale et essentielle, celle dont toute vérité dérive? c'est Dieu. "Quelle est donc encore la bonté suprême, dont tout autre bien procède ? c'est Dieu. Quel est enfin le créateur et le conservateur de notre raison, de notre volonté, de tout notre être, comme il est la fin de notre vie? Tou- jours Dieu. Puis donc que la religion est l'expression intérieure et exté- rieure de cette dépendance que nous devons à Dieu à titre de justice, il s'en dégage une grave conséquence qui s'impose : tous les citoyens sont tenus de s'allier pour maintenir dans la nation le sentiment religieux vrai, •et pour le défendre au besoin, si jamais une école athée, en dépit des pro- testations de la nature et de l'histoire, s'efforçait de chasser Dieu de la société, sûre par là d'anéantir bientôt le sens moral au fond même de la conscience humaine. Sur ce point, entre hommes qui n'ont pas perdu la notion de l'honnête, aucune dissidence ne saurait subsister.
Dans les catholiques français, le sentiment religieux doit être encore plus profond et plus universel, puisqu'ils ont le bonheur d'appartenir à la