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exemplaire, l'unique, que les Soeurs gardent précieusement à la. Maison Mère. Cet ancien exemplaire n'est lui-même qu'une copie. Qu'est devenu le Manuscrit primitif d'un ouvrage si important, c'est à dire l'autographe de Céver? Il a disparu, on ne sait quand " ; obiter notem Testem proprio marte exemplar confecisse absque ullo- S. Tribunalis mandato, cuius tantum fuisset alicui iurato scribae munus demandare exemplum conficiendi, quod postea, audientibus et probantibus Iudicibus et Promotore Fiscali, in Processum in- seri debuisset, quod, cum factum non sit, exemplar a Teste confe- ctum pro legitimo haberi non potest.

Sed iam quae sit auctoritas Céver videndum. In primis certo» non constat num revera Céver Commentarii sit auctor cum aucto- ris nomen in opere desideretur. u II (idest Céver), inquit Testis LXIV a caché son nom, et c'est seulement la tradition orale fixée peut- être par une petite note, que j 'a i lue à la suite de l'Epitre dedi- catole sur la copie manuscrite des Soeurs de la Providence, qui nous apprend que l'Auteur du Discours est M. Céver, Aumônier des Dames du Calvaire de Chinon 1741. Note Manuscrite du Registre in folio " et vide ex quo notitias hausit auctor, quicumque fuerit. Ipse in praefatione, quam Vitae Commentario praemittit, quamque sororibus ab Ancilla Dei institutis inscribit, operis rationem ab se exarati pandens, ait: u Je n'ai pu me refuser, mes Révérendes Mè- res et chères Soeurs, à la demande, que vous m'avez faite par vo- tre Mère Supérieure de vous tracer l'Histoire de la vie et le ta- bleau des vertus de celle, dont la mémoire vous est si chère. J 'ai d'abord disputé avec moi-même si j'entreprendais cet ouvrage. L'ap- préhension de n'y pas réussir, que mon insuffisance m'a dû inspi- rer, le peu de connaissance que j'ai par moi-même de ses actions ne l'ayant vue que deux ou trois fois, et encore forte peu de temps à chaque fois, la confusion, que j 'ai remarqué dans les mé- moires extraorclinairement longs, que vous m'avez présentés, et qui ne pouvaient guère être autrement, puisque vous ne les avez recuellis qu'après sa mort, et que de votre aveu, son humilité la porta un jour à faire brûler ceux qu''elle découvrit que vous écriviez pendant sa vie ". Ergo Sorores, vivente adhuc earum pa- rente, quae in illa suspiciebant, quotidie litteris mandabant. Et revera si Testem LXIV R. P. Ory audias: u II est manifeste, à première vue, que cette collection de notes a été faite avec des écrits détachés laits au jour le jour au hasard d'une vie très oc- cupée et à des époques très diverses ".