606 EX S. G. CONCILII

coniugium, tempore suspecto excogitata fuisse, nempe post dissolutionem vitae coniugalis, quando marito Alberto fue- runt noti adulterini amores suae uxoris cum barone Cerise.

Et in primis testimonia affert praestantissimorum te- stium, qui religionem honorabilitatemque viri ad coelum extollunt. Sane Henricus Pouchin « ancien magistrat » iu- reiurando affirmat: « Je connais Mr. Albert depuis l'âge de dix ans. Je l'ai suivi je puis dire, pas à pas dans la vie... je puis dire qu'il a été élevé très chrétiennement en parti- culier j 'a i vécu près de lui à Paris pendant que nous fai- sions notre droit tous deux. Sa famille était dans la Niè- vre, il aurait pu s'amuser comme beaucoup de jeunes gens. C'était au contraire un travailleur sérieux ; et il a été reçu Docteur en droit à vingt-deux ans ».

Et vice-parochus Petrus Finel, qui in domo coniugum Alberti et Aliciae versatus est, qua liberorum institutor, deponit: « Monsieur Albertus a des convictions religieu- ses sincères. Il a été élevé chez les Jésuites, et c'est lui qui avait tenu à ce que son fils eût un prêtre pour préce- pteur. Je ne pourrai dire la même chose de Madame : ses sentiments n'étaient pas religieux, elle allait rarement à la messe ».

Hisce positis, orator notat Aliciam libenter Albertum in virum excepisse, ac sponsos pacifice per plures annos coniugalem vitam fovisse. Sane Victor Crinquand, qui ma- trimonialem nupturientium consensum excepit qua parochus Aliciae proprius, testatur : « Le jour du mariage elle a prononcé le oui du contract comme toute autre le fait à ce moment: je n'ai rien remarqué qui me donnât à penser qu'elle manquait de liberté, de sincérité ». Et Henricus Pou- chin, testis ad matrimonium adhibitus iurat : « Je n'ai con- staté aucun incident ni à la mairie, ni à l'Eglise... Il m'a paru qu'elle accueillait Mr. Albert comme on accueille un fiancé. Rien dans son attitude ne laissait à penser qu'elle contractait cette union malgré elle ».

Eadem referunt alii testes, et Sacerdos Petrus Finel,