PARISIEN. 677

toutes ces histoires, j'exprimai à F Abbé Ledere la crainte qu'il restât des enfants: « Oh! pour cela, me répondit-il vivement, vous pouvez être tranquille, il n'y a aucun dan- ger ». Je compris qu'il n'y avait pas eu de rapports entre les époux, et c'est cela que Monsieur l'Abbé Ledere voulait me dire Je lui (filiae) ai formellement demandé: « Enfin t'a-t-il touchée? » elle m'a catégoriquement répondu: « Non, il ne m'a pas touchée du tout »... Il n'y a même pas eu, à mon avis, de tentative de consommation Ma fille m'a dit dans les termes que j 'a i rapportés plus haut, que le mariage n'avait pas été consommé ».

Verum, prosequitur, haud opus esse in testium deposi- tionibus insistere, cum praesto sit evidens physicum argu- mentum integritatis ex oculari inspectione rite peracta a duobus medicis, adstante matrona.

Sane doctor Bucquoy in sua relatione scripta, iuramento firmata, ita concludit: « En raison de l'intégrité de la mem- brane hymen et de l'état des parties ci-dessus décrites, on peut affirmer: 1. qu'il n'y a pas pu avoir, à aucune épo- que , pénétration d'un corps volumineux dans la vagin; 2. que Madame T. née B. conserve tous les attributs de la virginité dans leur intégrité; 3. que le mariage n'a pas été consommé ».

Et in iurata depositione percontanti Iudici: « Tenez^vous pour certaine la non consommation du mariage? » Respon- dit: « J'ai affirmé et j'affirme de nouveau la non consom- mation. Ce cas est un des plus certains pour moi ».

Idipsum affirmat alter medicus Ferrand: « 1. que les parties sexuelles ont conservé leur aspect virginal; 2. que la membrane hymen est bien conformée et n'a pas été rom- pue; 3. en un mot, que le mariage n'a pas été effectué. En foi de quoi j 'a i rédigé et signé le présent rapport ».

His accedit scriptum testimonium periti medici Vermeil, qui post coniugum definitivam separationem extraiudicialiter actricis corpus inspexit, quique a iudice percontatus de eius virginitate testatur: « Qu'ayant procédé à cet examen en