594 EX S. G. CONCILII

matrimonii ; circa causam non consummationis ; circa tem- pus cohabitationis eorum ; circa spem reconciliationis mutuae.

Sponsus asserit : « J'affirme que je n'ai jamais consommé le mariage, il n'y a jamais eu de pénétration avec émission de la liqueur séminale dans le vagin ».

« Ma femme s'est soumise à la visite de deux médecins de Braine l'Allend à l'effet d'obtenir la nullité de son ma- riage. Cette visite à fourni la preuve qu'elle était encore vierge ; ceci est stipulé dans le jugement du 16 Octo- bre 1896 dans les termes suivants : - Attendu qu'il est établi par la déclaration des hommes de l'art qui ont exa- miné la demanderesse que celle-ci est encore vierge, qu'elle n'a jamais eu de contact avec un homme et qu'elle est parfaitement apte à avoir des rapports sexuels etc. - Cet examen médical a eu lieu quand nous étions définitivement séparés ».

Sponsa fatetur: «J'affirme que notre mariage n'a ja- mais été consommé ». Je me suis soumise à la visite mé- dicale des Drs. Charlier et Severin de Braine l'Allend, le 10 Juillet 1895. Cette visite a fourni la preuve que le ma- riage n'a pas été consommé. Elle a eu lieu après que j 'étais définitivement séparée de mon mari. J'ai en outre subi une visite médicale de la part des Drs. Vleminckr, Lebrun et Stevens désignés par le Président du Tribunal de première Instance et ces visites ont également fourni la preuve de la non consommation du mariage ». E x R e s p . d e 10 Quaest.

« Je suis prête à me soumettre à cette même visite et j ' a i certitude qu'elle m'apportera la preuve de la non con- sommation du mariage ».

Vir autem sequitur : « Le refus absolu de ma femme a été la cause principale et vu son jeune âge je n'ai pas voulu lui faire violence ».

« A la suite de la lettre que ma femme m'avait adressée sous la date du 12 Mars 1895 me reclamant un certificat médical constatant que j 'étais dans l'impossibilité d'accom- plir le devoir conjugal, je me suis rendu, le 14 Mars 1895,