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famille de leur identité naturelle. De la même manière, l'action internationale
visant à préserver l'environnement et à protéger les différentes formes de vie
sur la terre doit non seulement garantir un usage rationnel de la technologie
et de la science, mais doit aussi redécouvrir l'authentique image de la créa-
tion. Il ne s'agira jamais de devoir choisir entre science et éthique, mais bien
plutôt d'adopter une méthode scientifique qui soit véritablement respec-
tueuse des impératifs éthiques.
La reconnaissance de l'unité de la famille humaine et l'attention portée à
la dignité innée de toute femme et de tout homme reçoivent aujourd'hui un
nouvel élan dans le principe de la responsabilité de protéger. Il n'a été défini
que récemment, mais il était déjà implicitement présent dès les origines des
Nations unies et, actuellement, il caractérise toujours davantage son activité.
Tout Etat a le devoir primordial de protéger sa population contre les viola-
tions graves et répétées des droits de l'homme, de même que des conséquences
de crises humanitaires liées à des causes naturelles ou provoquées par l'action
de l'homme. S'il arrive que les Etats ne soient pas en mesure d'assurer une
telle protection, il revient à la communauté internationale d'intervenir avec
les moyens juridiques prévus par la Charte des Nations unies et par d'autres
instruments internationaux. L'action de la communauté internationale et de
ses institutions, dans la mesure où elle est respectueuse des principes qui
fondent l'ordre international, ne devrait jamais être interprétée comme une
cœrcition injustifiée ou comme une limitation de la souveraineté. A l'inverse,
c'est l'indifférence ou la non-intervention qui causent de réels dommages. Il
faut réaliser une étude approfondie des modalités pour prévenir et gérer les
conflits, en utilisant tous les moyens dont dispose l'action diplomatique et en
accordant attention et soutien même au plus léger signe de dialogue et de
volonté de réconciliation.
Le principe de la « responsabilité de protéger » était considéré par l'antique
ius gentium comme le fondement de toute action entreprise par l'autorité
envers ceux qui sont gouvernés par elle: à l'époque où le concept d'Etat
national souverain commençait à se développer, le religieux dominicain Fran-
cisco De Vitoria, considéré à juste titre comme un précurseur de l'idée des
Nations unies, décrivait cette responsabilité comme un aspect de la raison
naturelle partagé par toutes les nations, et le fruit d'un droit international
dont la tâche était de réguler les relations entre les peuples. Aujourd'hui
comme alors, un tel principe doit faire apparaı̂tre l'idée de personne comme