Saint Louis-Marie Grignion de Montfort Règles des Filles de la Sagesse

 LA FIN DE LEUR INSTITUT

 LEUR PROFESSION ET LEURS VOEUX

 LEUR PAUVRETE

 LEUR OBEISSANCE

 LEUR CHASTETE

 LEUR SILENCE

 LEUR MÉPRIS DU MONDE

 LEUR CHARITE POUR LE PROCHAIN

 REGLES DE PRUDENCE, DE FERMETÉ ET DE CHARITÉ LES UNES ENVERS LES AUTRES

 LEURS PRIERES ET ORAISONS

 LEUR DEVOTION ENVERS LA SAINTE VIERGE

 LA FREQUENTATION DES SACREMENTS

 LEURS TRAVAUX MANUELS

 LEUR MORTIFICATION

 LEURS REPAS

 LEUR RECREATION

 LEUR FOI

 LEUR HUMILITE

 LEUR MODESTIE

 LEUR RETRAITE DOMESTIQUE

 LA CONFERENCE DES COULPES

 LES OFFICIERES

 LEUR REGLEMENT JOURNALIER

 REGLES DES MAITRESSES D'ECOLE

 REGLES DES ECOLES CHARITABLES DES FILLES DE LA SAGESSE

 ELECTION DE LA SUPERIEURE ET DE SES DEUX ASSISTANTES

 REGLES PARTICULIERES DE PRUDENCE ET DE CHARITE QUE LA SUPERIEURE DOIT GARDER

LEUR RETRAITE DOMESTIQUE

246. 1. Quoiqu'elles ne puissent pas garder la clôture exacte,
comme dans les couvents, parce qu'elles sont obligées de
pratiquer, au dehors, la charité envers le prochain, cependant
elles doivent garder une espèce de clôture particulière, qui
est d'autant plus difficile qu'elles sont entourées du monde
et mêlées avec les hommes.

247. 2. En quelque lieu qu'elles soient, elles ont chacune
leur cellule et appartement, qui n'a pas de communication avec
les étrangers, ni même avec les pauvres des hôpitaux, ni les
enfants des écoles.

248. 3. Elles ne laissent point, comme il a été dit, entrer
d'étrangers, ni hommes, ni femmes, dans leur chambre, sans une
absolue nécessité et une permission expresse.

249. 4. Quand on les vient visiter, elles descendent de leur
chambre, pour parler aux étrangers, dans une chambre basse
destinée à cet effet. Elles peuvent cependant, par amour de la
retraite, refuser d'aller au parloir, avec permission de la
Supérieure.

250. 5. Quand elles vont au parloir, elles ne le font qu'après
avoir dit un "Veni sancte Spiritus" et une "Ave Marie" dans
l'oratoire public ou la chapelle; ensuite elles parlent aux
étrangers avec honnêteté, sagesse, modestie et brièveté, étant
toujours les premières à abréger les entretiens.

251. 6. Elles ne vont jamais au parloir ou au dehors, qu'avec
leur cape qui les ensevelit, comme un drap mortuaire.

252. 7. Elles ne reçoivent ni n'écrivent aucune lettre au
dehors, qu'elles n'en aient reçu permission de la Supérieure,
et qu'elles ne les lui aient montrées, quand elles les ont
écrites.

253. 8. Au retour de la ville ou du parloir, elles vont se
recueillir à l'oratoire ou à la chapelle.