Tigiuanaënsem, Leonensem, Tulancingensem et Tuxtlensem dioeceses ad gra-
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Une autre question qui prend toujours davantage de relief est celle des mou-
vements de personnes: des millions d'hommes et de femmes sont contraints à
laisser leurs foyers ou leur patrie à cause de violences ou bien pour rechercher
des conditions de vie plus dignes. Il est illusoire de penser que les phénomènes
migratoires pourront être bloqués ou contrôlés simplement par la force. Les
migrations et les problèmes qu'elles créent doivent être affrontés avec huma-
nité, justice et compassion.
Comment ne pas se préoccuper non plus des continuelles atteintes à la vie,
de la conception jusqu'à la mort naturelle? De telles atteintes n'épargnent
même pas des régions où la culture du respect de la vie est traditionnelle,
comme en Afrique, où l'on tente de banaliser subrepticement l'avortement,
par le Protocole de Maputo, ainsi que par le Plan d'action adopté par les
Ministres de la santé de l'Union Africaine, qui sera d'ici peu soumis au Sommet
des Chefs d'État et de Gouvernement. Se développent également des menaces
contre la structure naturelle de la famille, fondée sur le mariage d'un homme et
d'une femme, et des tentatives de la relativiser en lui donnant le même statut
que d'autres formes d'union radicalement différentes. Tout cela offense la
famille et contribue à la déstabiliser, en en voilant la spécificité et le rôle social
unique. D'autres formes d'agression à la vie sont commises parfois sous couvert
de recherche scientifique. La conviction se répand que la recherche n'est sou-
mise qu'aux lois qu'elle veut bien se donner et qu'elle n'a d'autre limite que ses
propres possibilités. C'est le cas par exemple dans les tentatives de légitimer le
clonage humain pour d'hypothétiques fins thérapeutiques.
Ce cadre préoccupant n'empêche pas de percevoir des éléments positifs
qui caractérisent notre époque. Je voudrais mentionner en premier lieu la
prise de conscience croissante de l'importance du dialogue entre les cultures
et entre les religions. Il s'agit d'une nécessité vitale, en particulier en raison
des défis communs concernant la famille et la société. Je relève d'ailleurs les
nombreuses initiatives en ce sens, qui visent à bâtir les bases communes pour
vivre dans la concorde.
Il convient aussi de noter le développement de la prise de conscience de la
communauté internationale face aux énormes défis de notre temps, ainsi que
les efforts pour qu'elle se traduise en actes concrets. Au sein de l'Organisation
des Nations unies, a été créé l'année dernière le Conseil des Droits de l'Hom-
me, dont il faut espérer qu'il centrera son activité sur la défense et la pro-
motion des droits fondamentaux de la personne, en particulier le droit à la vie