358 PARISIEN.

nis matrimonii, inter Carolam de Oliveira et Iulianum Ga- vinzel, - coram S. O. C. in plenariis comitiis diei 21 Iu- lii 1888 et diei 7 Septembris 1889 disceptatum sub consueta rogandi formula - An sit consulendum SSmo pro dispen- satione a matrimonio rato et non consummato in casu - quae NEGATIVO RESPONSO dimissa fuit, licet periti medici, qui de iudicis mandato mulieris corpus per lustraverant, in eiusdem mulieris virginitatem multo magis configerent ac in casu hodierno. Brevitatis gratia referam dumtaxat quae tunc testatus est unus ex medicis, qui etiam nunc testi- ficatur, idest doctor Angelus Ferrand. Hic equidem medicus a iudice deputatus scripto tunc retulit : « L'examen de cette personne (Carolae de Oliveira) ne m'a montré dans tout son habitus extérieur rien d'anormal. . . . L'examen extérieur des parties sexuelles ne présente rien d'anormal. Les pe- tites lèvres ont leur dimension naturelle et la vulve, dans son entier, répond bien à celle d'une femme nubile, mais qui na pas enfanté ni même conçu. Les petites lèvres soulevées laissent voir un hymen qui parait, être intact, mais non imperméable L'orifice, qu'ils laissent li- bre de leur milieu, est assez régulier, semble et assez di- latable pour admettre sans difficulté l'introduction du doigt indicateur, lequel peut ainsi pénétrer dans le vagin sans réelle difficulté malgré une certaine contraction du muscule constricteur. - Cet examen suffit pour conclure : que la con- formation est normale et permet certainement le rapport conjugal : que le rapport a pu s'exercer, sans quii y ait de défloration manifeste ». A iudice autem idem medicus opportune percontatus, ita mentem suam, iterato iuramento, aperuit : « Physiquement on ne peut pas affirmer la non consommation du mariage. MORALEMENT ON EST PORTÉ A

CONCLURE QUE LA CONSOMMATION N'A PAS ÉTÉ EFFECTUÉE ».

Graviora profecto cum haec sint illis, quae nunc a prae- fato medico Ferrand et ab altero perito Bucquoy referuntur (syn. off. pag. 48 ad 52), minime dubito, quin eodem ac tunc NEGATIVO RESPONSO dimittatur supra inscriptum dubium.