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Acta Francisci Pp. 121
Malheureusement, aujourd'hui comme alors, nous entendons la voix de
Juda qui suggère de vendre son propre frère (cf. Gn 37, 26-27). C'est l'ar-
rogance des puissants qui instrumentalisent les faibles, les réduisant à des
objets pour des fins égoïstes ou pour des calculs stratégiques et politiques.
Là où une migration régulière est impossible, les migrants sont souvent
contraints de choisir de se tourner vers qui pratique la traite ou la contre-
bande d'êtres humains, même étant en grande partie conscients du danger
de perdre durant le voyage les biens, la dignité et jusqu'à la vie. Dans cette
perspective, je renouvelle encore l'appel à arrêter le trafic des personnes,
qui exploite les êtres humains, spécialement les plus faibles et sans défense.
Et les images des enfants morts en mer, victimes de l'absence de scrupules
des hommes et de l'inclémence de la nature, resteront toujours imprimées
de façon indélébile dans nos esprits et dans nos cœurs. Celui qui peut
survivre et aborder un pays qui l'accueille porte de manière indélébile les
cicatrices profondes de ces expériences, outre celles liées aux horreurs qui
accompagnent toujours guerres et violences.
Comme alors, aujourd'hui aussi on entend l'Ange répéter: « Lève-toi;
prends l'enfant et sa mère, et fuis en Égypte. Reste là-bas jusqu'à ce que
je t'avertisse » ( Mt 2, 13). C'est la voix qu'entendent les nombreux migrants
qui ne laisseraient jamais leur propre pays s'ils n'y étaient pas contraints.
Parmi eux, il y a de nombreux chrétiens qui d'une façon toujours plus
massive ont abandonné au cours des dernières années leurs terres, qu'ils
ont pourtant habitées depuis les origines du christianisme.
Enfin, aujourd'hui aussi écoutons la voix du psalmiste qui répète: « Au
bord des fleuves de Babylone, nous étions assis et nous pleurions, nous
souvenant de Sion » ( Ps 136 [137], 1). C'est la plainte de tous ceux qui
retourneraient volontiers dans leurs propres pays, s'ils y trouvaient des
conditions idoines de sécurité et de subsistance. Là aussi, ma pensée va
aux chrétiens du Moyen-Orient, désireux de contribuer, comme citoyens à
part entière, au bien-être spirituel et matériel de leurs nations respectives.
On aurait pu affronter une grande partie des causes des migrations depuis
longtemps déjà. On aurait pu ainsi éviter beaucoup de malheurs ou, du moins,
en adoucir les conséquences les plus cruelles. Encore aujourd'hui, et avant
qu'il ne soit trop tard, on pourrait faire beaucoup pour arrêter les tragédies
et construire la paix. Mais cela signifierait remettre en cause des habitudes
et des pratiques établies, en commençant par les questions liées au commerce